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27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 13:33

Chaque être vivant, hommes y compris, est réductible à son corps. Il est son corps, à chaque instant, et que son corps. Un chien est chien parce qu'il a un corps de chien, un chat parce qu'il a un corps de chat, un homme un corps d'homme, et un chien sera un doberman parce qu'il aura un corps de doberman, tel ou tel doberman par tel ou tel corps de doberman etc

Chaque corps possède des caractéristiques, des possibilités, des virtualités qui seront ou ne seront pas actualisées. Mais la base est le corps et un chien ne pourra développer que des propriétés de chiens, un chat des propriétés de chats, un homme des propriétés humaines. Ce qui différencie tel ou tel homme, c'est tel ou tel corps d'homme, plus l'environnement qui interagit avec ces corps.

Mais lorsque des généticiens expliquent l'importance de l'environnement, de l'acquis, du milieu, du culturel comme argument anti-déterministe, ils ne précisent pas que c'est le corps qui est affecté, modifié par le milieu, les impressions, les apports, et que le psychisme, les représentations suivent en conséquence, et donc nous sommes à chaque instant, psychisme et vie intérieure comprise, réduit à notre composition corporelle du moment. Il y a un déterminisme par le corps de tous nos états psychiques et ceux-ci ne varient en fonction des échanges avec l'extériorité que par les modifications corporelles. Ainsi, je dors, je mange, je bois, je bande, je marche et mon intériorité suit le mouvement. Aucun libre-arbitre inconditionné, et aucune identité autre que la fiction façonnée par la mémoire et les zones cérébrales correspondantes.

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