Grand poète, piètre philosophe. Ses bonnes idées sont toujours entachées de délire, ce qui me fait penser que Freud, c'est Nietzsche sans le délire.
Nietzsche n'était pas un théoricien du nazisme (il n'était pas antisémite), mais théoricien du fascisme certainement, avec sa théorie de l'aristocratie biologique, son eugénisme (la reproduction n'étant pas autorisée pour tout le monde), ses théories sur l'accroissement égoïste et sans limite, sa répartition simpliste des hommes entre les faibles et les forts.
Socrate était pour lui un dégénéré qui voulait mourir et qui a tout fait pour, un faible donc, et Platon un couillu corrompu par Socrate, un fort, parce que Nietzsche le croyait instinctivement tyrannique et dominateur,. Voilà pour schématiser, et tous ses développements sont de cet ordre. D'ailleurs, les penseurs qui se réclament de Nietzsche sont en général très limités, comme Onfray ou Sollers, ou bien des types largement surestimés comme Deleuze ou Heidegger.
C'est dire.