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11 octobre 2015 7 11 /10 /octobre /2015 11:58

Quoi de plus beau que la vie, l’amour
Quoi de plus beau que l’amour, la vie
L’amour, la vie, la vie, l’amour
Est-ce cela qui rend la vie belle
L’amour, l’amour
De mes premières expériences
Je puis en témoigner
Rien ne vaut le plaisir d’aimer et d’être aimer




Pieds nus, en haillons, je marche
Le ventre tenaillé par la faim
Je regarde les gens autour de moi
Les gens ? non les bourgeois
Je les imagine se rassasier
Moi crevant de faim
La vie plus elle passe, plus elle me paraît injuste
Les pauvres d’un côté, les riches de l’autre
Les riches d’un côté, les pauvres de l’autre
Les pauvres qui essaient d’avoir de quoi manger
Les riches qui s’engraissent
Les pauvres qui essaient d’avoir un abri pour dormir
Les riches qui en ont plusieurs
Un jour cela changera
Un jour viendra où quelqu’un mettra un terme à tout cela
Peuple, réveille-toi !




La nuit tombe sur la ville
Comme elle tombe dans mon âme
Impatiemment j’attends le jour
Lui seul a le pouvoir
De faire renaître mon amour




Le soleil se couche
Sur Niort, petite ville du Poitou
Las de celle-ci
C’est hélas elle qui m’attire
Je la répugne mais ne cesse d’y penser
Lorsque par de simples hasards
J’en suis éloigné
Aussi je cherche à comprendre
La raison de mon amour
Pour cette ville sans amour
Sans jamais rien comprendre




La vie est un parcours semé d’embûches qu’il faut surmonter. Hélas la plupart sont insurmontables.




Dieu le tout puissant
Dieu le merveilleux
Toi qui nous aimes tant
Qui nous rend heureux
Je te loue Seigneur Dieu
De tout de que j’ai de bonheur et de malheur
Sur ce pays du paradis, la terre.




Je viens à peine de penser à toi
Et déjà je sens venir à moi
Ton odeur, ta couleur
Ta mer et tes corsaires
Ainsi que d’innombrables sensations
Que j’ai hâte de te revoir
Rien de mieux pour redonner l’espoir
Que j’ai eu tant de fois
Rien qu’en pensant à toi




De ma fenêtre je vois
Un clocher bleu
Une chambre verte
Un oiseau aux couleurs miroitantes
Puis lassé de voir
Je consens à sentir
L’air frais du matin
L’odeur forte d’un sapin
Ainsi qu’une multitude
De délicieux parfums
Les maisons blanches aux fenêtres grises
Leurs secrets familiers si bien gardés
Ne laissent voir au travers
D’un mince filet de lumière
Que bien peu d’intimité




Quel bonheur !
Est-ce possible ?
Je marche !
On m’avait dit que jamais plus O jamais plus
Je ne mettrai un pied devant l’autre
Détrompez-vous !
Réjouissez-vous !
C’est avec aisance que je marche maintenant
Quel bonheur !
Est-ce possible ?
Je marche
Ils m’avaient pourtant affirmé
« Tu ne marcheras plus »
Détrompez-vous !
Réjouissez-vous !
J’y arrive aisément
Quel bonheur !
Est-ce possible ?
Je marche
Mais toi, que fais-tu ?
Quel malheur !
Est-ce possible ?
Il courre !




Courageuse, préventive
Amoureuse, attentive
La mère est toujours présente
Pour son fils qu’elle aime tant




Cheveux blonds dans le vent
Il marche sur la route
Narquois, souriant
Sympathique et insouciant
Mon frère marche dans le vent




J’ai du mal à le saisir
Je n’arrive pas à le définir
Il est si vivant et amusant
Si intelligent et si souriant
On le compare à un chat
Mon frère aux traits si délicats
Qui passionne, qui anime
Qui active, qui ranime
Les longues soirées d’automne
D’habitude si monotones




Le poète rêve d’une vie heureuse, malheureuse
Le poète pense, quelquefois, beaucoup
Le poète aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie
Le poète vit dans un monde compliqué
Pas tous !
Le poète, c’est moi, c’est vous, c’est nous
Car le poète est homme
Et l’homme est poète




Le poète n’est pas un homme ordinaire
Il n’est d’ailleurs pas homme du tout
Il n’y a qu’à voir avec quelle dextérité il manie les mots
Avec quelle facilité il les assemble, les fait s’exprimer, vivre
Le poète est un ange bon ou mauvais envoyé par Dieu
Au milieu des hommes




Je marche sur la route
Je suis seul et je marche, tout seul
Il pleut, j’ai froid, j’ai faim
Que c’est dure la solitude
Et que d’épreuves à deux peuvent se faire dans la joie
Qui seul se subissent






Dans la nuit, l’affrontement eu lieu
Les uns, santiags, cuirs, sont armés
Les autres, rangers, jeans troués, sont armés
Quelques-uns ne pourront plus marcher
D’autres perdront la vue
Cette nuit, l’affrontement fut sanglant




Ah ! qu’il est beau l’homme
Ah ! qu’il est fier l’homme
Homme que j’étais ne suis plus
Ne pouvant plus faire travailler mon esprit
Ne pouvant plus faire travailler mon corps
C’est avec peine que j’écris ses mots
La déchéance venait, elle est
La mort était loin, elle vient
C’est avec chagrin que j’écris ces derniers vers
Ayant été si fort et ne l’étant plus
C’est avec désespoir mais avec raison que je m’éteins, inexorablement




Qu’il est beau l’oiseau qui chante
Qu’il est insouciant l’oiseau qui chante
Sur l’arbre, il dort, l’oiseau qui chante
Du pain, il mange, l’oiseau qui chante
Dans le ciel, il vole, l’oiseau qui chante
Il est gai, l’oiseau qui chant
Je l’aime, l’heureux oiseau
Vous savez, celui qui chante






Ce soir dans ma chambre
Je m’efforce d’écrire
Quelques poésies enchanteresses
Dont chacune raviverait
Les cœurs les plus durs




Brusquement une apparition soudaine
Illumine mon visage
C’est Dieu que j’ai vu
Aussitôt j’entreprends
L’œuvre solennellement
Les premiers vers apparaissent
Enfin le point final
Je contemple l’ouvrage




Mère, pourquoi ?
Pourquoi moi ?
Moi qui n’ai pas voulu de la vie
La vie s’est emparée de moi
Elle ne m’apporte qu’ennui, souci, tracas
Si tu avais su ce qu’elle aurait été pour moi
Tu ne m’aurais certainement pas
Fait naître avec autant de bonheur
Aussi je te le dis
C’est pour toi que je ne me suis pas encore
« Jeté dans la voie ou le sort a voulu m’appeler »
La mort




Violence, je te hais !




L’année dernière, je me promenais
Quelques heures par semaine
Dans ce qu’on appelait une forêt
Le paysage ensorcelait de sa pureté
Chaque individu qui y pénétrait
Cela sentait bon
Sous les tilleuls
Les arbres étaient grands, majestueux
Les roseaux aussi
Les oiseaux gazouillaient tranquillement
Ils daignaient quelquefois un regard
Sur ta modeste personne
Tout ton être était envahi
Par cette sensation qu’est le bonheur
Que la nature te donne abondamment
Hélas ce paradis n’existe plus
Il a fait place aux immeubles, à la pollution, au stress…
Mes amis, nous avons la chance d’avoir la nature, ne la gâchons pas.




Aujourd’hui je vais mourir
C’est par moi que l’œuvre s’accomplira
Je suis si triste, si amer
Les pleurs me sont interdits
Car homme je suis
Les drogues me sont interdites
Car promesse je fis
Il n’y a que le suicide
Pour me délivrer de cette horrible vie
Que j’aimais malgré tout
N’y a-t-il pas un moyen pour me faire entendre
Un moyen pour me faire comprendre
Non ! hélas
Cette fois c’est fini
Enfin j’y suis
Au royaume des anges/ ou de l’éternel




Tous les matins à l’heure du lever
Mes camarades se lèvent avec entrain
Courageusement, ils entonnent des refrains
Avant d’aller à l’école travailler
Je n’ai pas hélas ce don fabuleux
Des petits enfants si merveilleux
Toujours à l’heure, toujours présent
Il ne leur arrive jamais d’être inconstant
Aussi je me décide à toutes les soirées
Lève-toi tôt demain, tu auras une dure journée
Mais c’est en vain car le matin
Je…




Souvent il m’arrive de m’efforcer
D’éclairer des sujets de la plus grande diversité
Cependant un retient mon attention en particulier
Et ne cesse de tourmenter
Mon âme hélas déjà éveillé
L’heure du lever
N’ayant pas encore sonné
C’est un thème de la plus haute simplicité
Mais pourtant si compliqué
Ne trouvant plus de rimes en é
Je suis contraint d’abandonner
J’avais osé mieux espérer




O ! Parents
Ami de mes ennemis
Ennemi de mes amis
Ne vous ai-je pourtant pas dit
Ceux-là sont mes amis
Ceux-là sont mes ennemis
Mais c’est vous qui savez
Vous êtes la vérité
Aussi me plierai-je donc à votre volonté
Sans jamais oser, une seule fois rechigner




Petite tête blonde
Aux yeux verts et jaunes
Courageux guerrier
Qui n’hésite pas à s’élancer
Sur mille et une épée
Toujours sur son cheval
Comme au vieux Moyen-âge
Il défend avec honneur
La France sa patrie/ ou sa Germanique patrie
Puis il se meurt
Sans rien dire de son cœur
A qui voudrait l’entendre
Hélas il est trop tard
Ce soir pour nous
Le petit prince est mort




C’est moi que voilà
Je viens à vous, cornebuse
Pour vous faire part tralala tralala
De ma grande joie, triple buse
Je suis très heureux
Joyeux turlurons
Pas du tout malheureux
Et même très très heureux




Je suis avant tout un grand malade
J’ai toujours dans la bouche un goût très fade
Je suis un amer
J’aime beaucoup la mer
Le saucisson et le pâté
Quoique les reportages à la télé
Non merci, jamais en service
Subissent souvent des sévices
Comme ma tête, pauvre tête
Qui va bientôt éclater
Merci pour le sel
Comme ça plus on en entendra beaucoup parler




Aimer pour être aimé




Eh bien mourrons ! puisqu’on nous le demange




Je suis atteint d’un mal irrémédiable : le désespoir absolu




Tes beaux yeux bleus me font pleurer
Je te le dis tu es très belle
Peut-être même, autant qu’une voyelle
Tu fais aussi beaucoup jaser


Lorsque ton nez je le regarde
Aussitôt beaucoup il me vient
Que dans son aspect de gros chien
Tu ne connais que la ringarde


Mais qu’ai-je à te dire mes secrets
Tu n’en feras jamais les frais
Ai-je été trop fervent ?


Je n’ai jamais été si con
Car je ne suis qu’un gros poisson
Mais pas seulement un beau serpent




Un savant dans le vent
Une petite fille rigolant
Un frère insouciant
Et moi, et moi, et moi ?
Un simple adolescent




Il faut que je te le dise
C’est vraiment toi que j’aime
Je ne fais qu’y penser
La nuit, le jour, seul, moins seul ou entre amis
Il n’y en a pas d’autres
Qui sache comme toi
Me donner ce plaisir
Que toi seul peut m’offrir
Mon âme si noir
S’éclaircit tout à coup
Quand elle entend ta voix si gaie
Et mes yeux qui d’habitude
Ne connaissent que le gris
Savent enfin ce que c’est
Le bleu, le rose, le vert
Le bonheur, l’amour et l’insouciance
Aussi ils t’implorent
De rester auprès d’eux
Ne serait-ce pas merveilleux
Toute une vie rien que nous deux




Souvent je me plais à regarder
Les animaux domestiqués
Le cochon aux airs bonhommes
Le chien innocent
Et même parfois le taureau aux airs méchants
Souvent sur la montagne, il m’arrive de contempler
Les animaux de la liberté
Le lion rugissant
Le gnou virevoltant
Et même parfois le singe sautillant/clairvoyant
Mais le tigre est le préféré
De mon âme tourmenté
Car lui seul reste indompté




Mais pourquoi les gens veulent toujours l’impossible
Mais pourquoi les gens veulent toujours ce qu’on ne peut leur donner
Travailler, travailler, toujours travailler
Et pas un pour demander
Veux-tu laver les assiettes
Les couteaux et les fourchettes
Mais non, ils se bornent à nous réclamer
Ce qu’on ne peut leur accorder




Ce soir j’ai envie de parler, de crier
De raconter ma gloire passée
Et aussi de beaucoup pleurer
Souvent je repense à quelques souvenirs
Ancrés dans ma mémoire
Et je regrette alors le bonheur passé
J’en viens souvent à me demander
Si c’est réellement moi le joyeux gamin
Qui s’amuse si bien/ avec un tel entrain
Hélas la vie, c’est cela
Du bonheur, du malheur
De l’espoir et des pleurs
Beaucoup de regrets
Un peu d’amour
Du hasard toujours


Le monde est ainsi fait, on n’y peut rien changer


Et mes combats, personne n’en sait rien




Grand-mère si sensible
Je te dois la poésie
Pieuse, intelligente, belle
Tu l’es du cœur
Depuis longtemps je tenais à te faire cet hommage
Que tu mérites largement
Et qui je l’espère te comblera




Sur la plage un soir d’été
Je me souviens d’une ballade
Qui n’était par aucun point semblable
A ma culture musicale pourtant variée
Sur la plage un soir d’été
J’ai vu une femme très belle
Qui n’était par aucun point semblable
Aux femmes si belles
Qui hantent mes nuits d’été
Sur la plage un soir d’été
J’ai senti une odeur
En aucun point semblable
A la senteur
Des égoûts de Coulomniers
Puis dans la mer je me suis noyé
Je n’ai rien vu, rien entendu, rien senti
J’ai seulement su que c’était la vie
Dont la mort s’était emparée




Mètre, mesure, usure
Je me mesure
Un an déjà la marque sur le mur
Reste la même et ma force blême
Ne peut s’empêcher de penser
Mon enfance s’est arrêtée
Mais jamais homme ne sera ma destinée




Sentiment étouffés, âme trop déchirée
Cœur jamais dévoilé, souffrances par trop appuyés




Désespérément, je cherche, je cherche
Mais elle n’est pas là, elle s’est sauvée
A tout emporté
Mon cœur elle y a pensé
Sans jamais le ménager
Alors tout seul dans la forêt
Dans le bois, sous les arbres
Je cherche la réponse à ma douleur
Pour adoucir les angoisses de mon cœur




Je me souviens des jours anciens
De la rue où la première fois je t’ai vue
Tu m’as gaiement souri
J’ai pensé amour
Tu n’as pas du comprendre
Je n’ai pas du entendre
Tu es parti, loin, très loin de ma vie
Une école de plus ou j’ai aimé
Une femme de plus qui m’a inspiré
Quand je prenais le car
Quand il faisait froid le soir
Je regardais sa chambre
Par ses fenêtres ouvertes
Je m’imaginais alors un monde merveilleux
Dans lequel j’aurais été heureux
Hélas cet endroit fabuleux
Aurait été immonde à mes yeux
Si avec raison j’avais osé
Seulement une fois y pénétrer




Il ne faut pas se bloquer sur le passé
Il faut se souvenir du passé
Vivre l’instant présent
Et faire pour le futur




Le futur est l’instant présent car il sera l’instant présent donc si on est heureux l’instant présent, on est heureux dans le futur donc toujours puisque le passé est passé et plus à venir




Dieu pour me punir
A décidé de m’infliger
En rêve un mauvais souvenir
Qui m’a fait beaucoup peiner




Quand j’étais beau
J’étais beau
Et les filles m’aimaient
Quand j’étais fort
J’étais fort
Et les hommes me respectaient
Quand j’étais brillant
J’étais brillant
Et les élèves m’admiraient
Maintenant je sens mauvais, je suis laid
Et je dors sur le trottoir
Malgré tout ça j’ai encore un peu d’espoir
Alors vous qui avez tout
Arrêtez donc de vous plaindre
Et profitez de l’expérience à plaindre
D’un pauvre homme affamé qui n’a pris que des coups




La joie est naturelle aux hommes, c’est du moins ce que les hommes pensent, voilà pourquoi ils ne sont jamais vraiment heureux, ils ne remarquent que les malheurs.

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