Very bad la santé
Plus d’identité
En ce monde, je ne suis pas seul
Comme moi, des millions de gens
N’ont plus la santé
N’ont pas de vérité
Cherchez, cherchez
Peut-être vous la trouverez
Moi depuis tant d’années
En quête de sincérité
Partout c’est de la folie qu’on m’a donné
Jésus-Christ, Bouddha, Ueshiba
Sont des mythes, le nirvana n’existe pas
Illumination, dépassement de soi,
Hélas maintenant imagination et rêves de divines lois
Je voulais qu’un jour, on ne parle que de voies
Mais Lao Tseu se fait vieux
Et c’est hélas pour le mieux
Aussi faites-moi signe quand vous réussirez
Car malgré les offrandes, les prières, la volonté
Oui, je peux le dire, j’ai échoué
Il est l’heure d’accomplir une importante mission
Un grand moment pour moi, digne de la légion
Honorer les grands maîtres est un devoir sacré
C’est un créateur qu’aujourd’hui je vais glorifier
Son domaine la spiritualité, son art la dextérité
Grâce à lui, l’homme de nouveau
Se retrouve haussé loin des animaux
Il fut jeune, il devint beau
Il fut faible, il devint fort
Rien ne fut facile, timide et asthmatique
il souffrit mais chercha, rechercha, trouva
La crainte, la solitude
La mort d’un père aimé
Les souffrances horribles, les angoisses
Chaque homme les ressent
Tout le temps, des nouveaux démons
Le dévoraient, ses faiblesses le tenaillaient
Le compressaient, mais il continua, chercha, chercha
Et là, des instants de grâce
Il connut pour la première fois un certain calme
Du bonheur même, heureux il se tracassait pourtant
Car il savait qu’il retomberait nécessairement
Cependant il continuait encore car s’il ne comprenait pas
Des états d’inquiétude qui le dépassaient
Sa recherche aboutirait, il le savait
Et poussé par cet élan de foi extraordinaire
Cette force qu’on reconnaît à tous les initiés
Il avançait, sûr et puissant, serein et fort
Et c’est lui que j’honore le premier
Ueshiba, le maître de la destinée
Ah ! Qu’y a-t-il ?
Je sens pousser en moi
Ce que je redoute depuis tant d’années
Abîmé, désespéré, découragé
Je n’ai plus que cinq jours pour changer
Me transcender maintenant
En ai-je encore le temps ?
La mort rigole stupidement
Mais elle est là, puissante
Sûre, forte et triomphante
Les cornes du diable
Poussent sur mon front
Il m’a vaincu, il me veut
Pour le servir, le faire jouir
Par sa supériorité affirmée
Sur ces monstres les divinités
Je sais, il le sait
Je résiste, il me hait
Qu’il vienne, je l’attends
Prêt à combattre farouchement
Leurs suprêmes sagesses est de s’envoler
Sans sauter, il leur suffit de léviter
Leurs visages impassibles, leurs crânes rasés
Inspirent hommes et femmes du monde entier
Vaincre ou mourir
Vaincre et mourir
Vaincre en mourant
Telles sont mes obsessions, quelle voie choisir ?
Quelle solution ?
Selon son physique, on est hélas par les hommes jugé, beau, laid, faible, vieux, jeune, d’où l’importance du détachement d’où solitude ou méditation car selon qu’on est jugé, on devient et selon qu’on devient on est jugé (d’abord par les hommes puis par Dieu ainsi le bouddhisme est une aubaine)
Oui, je te le dis
Sauve-toi
De ce monde infernal sauve-toi
Ils se trompent de cible
T’appellent barbare
Pour un défi à mort
Que tu as remporté victorieusement
Mais savent-ils que chaque année cinquante millions de morts
Dans cent ans cinq milliards de morts
Qui n’auront jamais rien cherché, rien trouvé
Toi, le guerrier aux valeurs dépassées
C’est vrai, tu as tué
Mais eux détruisent
Par leur manque d’action, vie et nature
Ainsi je te le dis, l’inaction est le pire des crimes
Qu’est-ce qui est le plus terrible
Tuer un homme, prendre sa force et en jouir
Ou manquer de logique et oublier que chacun est condamné à mourir
Que d’erreurs dans la recherche !
Ne nous forçons pas, épargnons-nous !
La voie est le juste milieu !
Mais Bouddha nous a montré le chemin
Une dure lutte contre la faim
Jésus l’être suprême
Quarante jours isolé
Dans la solitude a prié
Ueshiba, le japonais divin
S’est surhumainement entraîné
Pour jouir de l’état sans fin
Même Marc-Aurèle l’empereur romain
Si doux, n’était pourtant qu’un stoïcien
Le respect de la vie pour moi n’existe pas, ce serait oublier que chacun meurt de toute façon. Pour les animaux qui ne pensent pas, ils sont excusables. Mais pour les hommes qui peuvent choisir, s’ils ne cherchent pas, ils sont impardonnables. Ainsi un homme amorphe est impardonnable. Ainsi un homme faible est impardonnable.
La vie d’un homme est une longue succession de batailles dont il sait de toute façon qu’il sortira vaincu
Deux hommes sont prêts à s’affronter
Ce sont des guerriers
Rescapés héroïques des siècles passés
Leur combat magnifique
Paraît barbare à l’opinion publique
Un tel spectacle disent les critiques
Est insensé, abominable et révulsif
Pourtant ces deux hommes savent ce qui les attend
Ils ne sont pas payés, bien entraînés et conscients
C’est donc le dépassement leurs objectifs
Ils ne peuvent plus vivre sans savoir
Et cette peur les empêche de vraiment être
Alors ils n’ont que cette extrémité
Les femmes, les enfants, aucun homme ne les comprend
Même les philosophes les désapprouvent
Ah ! s’ils avaient lu Marc-Aurèle
S’ils s’étaient imprégnés des principes épiques
Ils sauraient qu’un défi entre guerriers
N’a pas l’atrocité d’un peuple massacré
Qu’un combat d’homme d’honneur
Equivaut à toutes les paraboles du semeur
Que pour faire le bien, il faut transformer son âme en airain
C’est la seule solution
Si l’on cherche l’illumination
Le nirvana, le satori, le paradis
Sont l’unique et même état
La relation directe, la suprême conscience
Car celui qui l’atteindra
Sera comme amant de l’Univers
Il lui fera l’amour infiniment
S’y laissant aller et l’embrassant
Tous les hommes qui aiment Lucifer
N’ont pas compris
Jésus, Bouddha, Ueshiba
Tous les grands, très grands
Sont passés par le stade
Ils ont souffert ça
Et ont dépassé ça
Le diable n’a pas trouvé
Chez eux ou se fixer
Ainsi il est parti
Et Dieu a triomphé
Du démon ses envoyés
Et moi je ferai de même
Je vaincrai !
Les huit jours sont passés
Hélas rien n’a changé
C’est ce soir le départ
Mais rien, ça ne fait aucun effet
Sur mon esprit
Alors, je devrais être heureux
Loin de moi cette idée
Je me sens vide, sale et pouilleux
Mourir si bêtement me fait plutôt horreur
Et puis je n’ose bouger
La barbe, les cheveux, la voix
Autant de choses dont j’aimerais être débarassé.
La risée de tout un peuple
Le modèle grec en vieux facho
Toutes ces années d’entraînement
De prière, de services et de lutte
Tout cela va être anéanti
Je vais saisir un manche
Avec de l’acier froid au bout
Et avec force il le faut, le planter
Le plus profondément dans mon ventre
Mon ventre traversé, transpercé, ensanglanté
Je n’ai pas le choix
Au bout des huit jours fatidiques
Mon abattement est plus que profond
C’est le dernier jour et me voilà
Si faible, lessivé, humilié
Mais cette horrible mort
Me fait peur et je la crains
Je devais la narguer elle me fait pleurer
Comme un gosse que je suis encore
Plus faible encore
Mais qu’ai-je donc fait pour mériter une telle réputation ?
Je ne comprends pas, le corps, la tête,
La culture, l’envie
J’avais tout et comme d’habitude j’ai échoué
Tout le monde rit, tout le monde rigole
De moi, pauvre bambam
Elles m’aimaient pourtant
Oui, c’est moi qu’elles aimaient
Non décidément, j’hésitais
Mais ce soir tout est perdu
Déshonoré, je ne peux continuer
Avec panache au moins la mort
J’espère y faire face dignement
Mais enfin pourquoi Dieu dans son infinie bonté
A-t-il voulu que je souffre mille atrocités
Pourquoi a-t-il voulu
Que moi qui l’ai toujours défendu
Et les faibles et les opprimés
Que pareil à Job je souffre tant
J’aurais tout connu
Jusqu’à la perte de ce que je croyais être une identité
Ah ! J’en crève et j’en crèverai
Mais qui sait ?
Peut-être à ce sale moment
Un archange apparaîtra
Et enfin Dieu comprenant, enfin il me sauvera
Devant ce courage enfin manifesté,
De tous les démons j’aurais triomphé
Enfin ce soir est le dernier espoir
Me tuer en pratiquant, c’est mourir en combattant.
Au nom du désespoir
J’écris
Il est une force incroyable
Il me poursuit, il me détruit
Peut-être pour tous les serments trahis
Mon destin était légion
Je n’ai pas su remplir la mission
Elle était sacrée
Je me suis condamné
On me nomme le mystique
On dit que je suis fou
Que mes rêves sont des rêves
Et hélas pour l’instant
Je ne peux que le dire, les appuyer
Oui mes rêves sont insensés
Mais un jour je trouverai
Quoi ? En fait moi-même n’en ai qu’une piètre idée
Ce que je sais je le savais
Je m’étais dit je l’avais dit
Et maintenant seul et oublié
Je ne sais plus, changer mais lutter
Car abandonner, j’ai refusé
Pourtant je sens peu à peu
Mon cœur, mon âme
Moins enthousiaste, descendre la pente et… se tuer
Ainsi si même Nocquet
Celui qui sûr je le sais sait
Ne répond pas à mon appel
Si celui que j’aime
Pour avoir été le disciple
De mon maître le maître
Assurément me renie
Alors la solitude qui déjà m’envahit
Va finir par arracher de mon cœur
De mon âme meurtrie
Une rage meurtrière qui
Hélas est unique sur la terre
Trop forte et trop entière
Ainsi je l’assure, (je le proclame), je le dis
Le suicide est maintenant mon seul et unique ami
Ah ! dure est la vie
Malgré tous mes efforts
Mes yeux sont restés vides
Mes forces loin de croître ont décroît
Ma joie déjà bien peu rayonnante
Est maintenant inexistante
Situation délicate, la pire réputation
Qu’ai-je fait puisque sans solution ?
Pour un homme qui n’avait plus d’estime
Pour lui, les autres, le monde et Dieu
En l’honneur de sa mémoire
Recueillons-nous
Il est venu l’heure
De quitter son faux titre de seigneur
La boisson ingurgitée
En poison s’est transformé
Les esprits et hommes éveillés par la fascination intimident hommes et animaux. A eux le secret de la vraie puissance, le détachement, la conception sacrée, la relation directe et originelle avec l’Univers, le cosmos et l’énergie divine.
L’art de sortir de la vie
Ou comment l’on hait ce labyrinthe infini
Hier j’étais soûl, conscient de rien
Maintenant suis-je plus fort et serein ?
A moi les dépenses inutiles, le cerveau détruit
Les espérances séniles, le corps avili
Une femme, de moi a ri
Mais quel crime j’ai commis
Pour subir une telle atrocité
Pour de la sorte être outragé
Les puissances divines devaient m’aider
Mais j’ai du les effrayer
Et puis maintenant, quelle force ?
C’est vrai, c’est le dernier jour
Je me tue mais ne croyez pas
Que je suis fou, illuminé
Il le faut puisque rien ne change
Que tous mes rêves sont perdus
Que je vivais pour mes rêves
Que sans cela que reste-t-il ?
Plutôt la mort que la faibless
La divine décision que les perpétuelles humiliations
L’aspect d’un cadavre puant que d’un monstre bien portant
Et les honneurs du couteau enfoncé
Que bêtement dans un lit couché
Enfin si la parole est respectée
Que m’importe en enfer d’être brûlé
Seulement j’aurais quand même aimé
Vivre un peu sans rien chercher
Tous ces guerriers à qui j’aurais aimé ressembler
Si ma vie comme je le voulais ne s’est pas déroulée
Au moins ma mort leur sera égale en dignité
Alors je vais le faire
Cet acte courageux, puni par nos lois
Cela me fait peur, j’y pense
J’en ai les larmes aux yeux
Je ne sais si j’aurais suffisamment de force
Je suis triste de quitter ce monde sur un échec
Seul ce qui doit suivre relève le niveau
Mais j’ai prêté serment
Et je ne crois plus qu’en la valeur de ce serment
Cet après-midi je vais sortir, me promener à la campagne
J’aurai le couteau en poche et sur le chemin
Me recueillerai, prierai un peu, rassemblant mes dernières forces
Alors, une fois encore, une ultime chance
Un entraînement si dur qu’il me fera tomber
Cela sera la dernière occasion, peut-être, de me sauver
Et là alors, tu peux en être sûr
Mon cœur plein d’ardeurs
Sera sur le point d’éclater
Mes jambes, je n’en aurai plus
Car la dernière bataille mérite qu’on y laisse
Toute son âme, tout son corps
Et mes tripes qui de toute façon
Dans le pire des cas seront trouées
Aurai-je alors peur de les trop secouer ?
C’est le jour, ce jour
Hier soir, je me suis entraîné dur
Pour lutter jusqu’au bout
J’aurais sans doute mieux fait de travailler
Maintenant devoir de physique
J’écris encore, peut-être pour me sauver
Certes, les exercices hier
M’ont apporté de la force
Mais à peine dix minutes ont passé
Et me voilà de nouveau ridiculisé
Pourtant dans le noir
Avec mon bel habit noir
Quel style avais-je ?
M’élançant tel un danseur
Je combattais des poteaux, des ombres
Tel Don Quichotte avec ses moulins
Assailli par la folie
Je n’aime plus ma vie
Mais redoute la mort
Pour moi-même, mes parents, ma famille, mes amis
Ou suis-je ? Ou vais-je ?
Je m’étais promis
De changer mon esprit ou me tuer
Ma personnalité, si faible
S’est encore inclinée
Devant les femmes, les hommes
Devant la glace, j’ai peur
Je ne suis pas arrivé
A m’allier aux divinités
Elles ne m’ont pas secourue
Elles m’ont rejetée
Alors la prophétie maintenant je suis obligé
Sinon toute ma vie je me tiendrais courbé
Avec quelle peur je vais tenir cet effroyable couteau
Pourtant de tous les arts j’avais choisi l’aïkido
Art sacré, extrêmement pacifiste
Universel par son essence même
Le maître Morihei doit avoir honte
De moi, si petit, si lâche
Qui devant la mort, pleure plus qu’il ne rit
Et plutôt que de la braver, tente par tous les moyens de l’éviter
-Ah ! que j’ai mal : Ils me brûlent, me broient la mâchoire, quelle souffrance ! –Un par un, mes sens éprouvent la même maladie, cette folie ravageuse, ce démon destructeur qui m’habite et qui jouit en mon corps, sa demeure ! Heureux, les fêtes qu’il donne, les invités nombreux qu’il reçoit : sorciers, démons de toutes sortes, de tous pays, festoient et honorent Lucifer de leurs tours, jolis cercles de feu brûlant mes intestins et s’amusent à me déchirer les cordes vocales de leurs cornes rouges et pointues, riant des éclats les plus abjects et transperçant avec leurs fourches mon cerveau déjà rempli de cris stridents, pleins de vices et d’horreur ; puis se livrant aux bagarres rituelles, classiques chez les démons, ils mettent le feu, véritable brasier me dévorant le corps entier. Enfin, après une nuit d’ivresse, ils s’en vont, laissant la pagaille en mes organes ravagés. Alors, plein de vertiges je supplie Dieu de chasser cet esprit néfaste qui me rend fou. D’ailleurs je le suis déjà, fou, de ce démon qui m’attire, qui me possède. Je l’aime, comme une partie de moi et jamais il ne me quittera. Je lutterai de toutes mes forces pour le faire triompher, et lui ravi, comblé de ce soutien humain me fera prince de ses biens. Alors, je lui mangerai les reins, lui baiserai les seins. A son tour il m’acceptera, je compterai parmi les siens. Ainsi l’apocalypse, prédit ; rêvé ; redouté ; triomphera sur la terre. Des pluies de têtes humaines tomberont qui brûleront les hommes voués à Dieu. Alors le diable, sur tout, régnera.
Eh ! Je n’ai plus d’idées ; tous les jours ils m’assaillent et me tourment, me font subir les pires atrocités, les plus cruelles souffrances me sont monnaies courantes, les effets que je pourrais en tirer, les mots tellement forts qui éclateraient sur le papier, mais ils m’ôtent ce seul pouvoir et qui sait, le jour enfin où je pourrai, ils m’enlèveront peut-être les mains et me couperont la langue, m’empêchant ainsi d’écrire et de parler. Alors l’espoir s’en irait puis peut-être renaîtrait ; de nouveaux moyens me ranimeraient, quand par la force d’une prothèse, ou bien la création de langues modernes, apparaîtrait une chance nouvelle. Des hommes, comme moi, me pousseraient, sincèrement. Mais là, si près du but, c’est mon cerveau qui exploserait, rempli d’une substance rouge, infâme, horriblement sale et impure, détruisant peu à peu mes neurones, accablant mes fonctions spirituelles, physiques, me laissant tout pantelant et bête, inspirant les auteurs, attristant les comiques, excitant les brutes, affligeant le reste des hommes. Alors j’aurais encore cette étincelle, cette croyance, ce même désir dans mon corps détruit, ma pensée incapable, et ils s’abaisseront enfin ,me rendront grâce, le martyr démoniaque, le sauveur déchu, je deviendrai leur roi, leur suprême arme, la seule incomprise de Dieu et des hommes, celle qui vaincra…
V, je suis digne d’être aimé, je l’ai souvent été sans l’avoir vraiment cherché, mais ce que je cherche, tu le sais, c’est toi. Je n’ai pas tort d’insister. Ce serait lâche de renier mes sentiments, j’ai la chance de t’aimer et j’ai senti dans ton regard la flamme qui j’en suis sûr à mes côtés va s’allumer.
V, je ne suis si tu as reçu ma lettre mais je m’inquiète. Elle devrait arriver soit vendredi soit lundi. J’espère qu’elle te plaira. En attendant, je ne peux dormir car elle explique tout. Elle est lente à venir car j’ai fait l’erreur d’utiliser un timbre à deux francs soixante dix. Ne cherche pas à savoir qui je suis, tu le sauras bientôt, et garde cette lettre pour toi, cela aussi tu verras après pourquoi. C’est très important pour moi que tu acceptes ça. Mes sentiments te sont entièrement voués.
V, ta présence me manque terriblement. Rien que l’idée de te sentir à mes côtés, de te voir, t’embrasser et te serrer dans mes bras, je suis heureux, mais ton absence me fait souffrir, je suis impatient, je t’aime et je veux te le dire en face, réellement. Voilà ou j’en suis actuellement. Ne m’oublie pas et aime-moi ! Envoie-moi beaucoup d’autres photos. Nous nous verrons bientôt, je te le promets.