1 novembre 2016
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Si la théorie du bouc émissaire -les rivalités mimétiques générant une décharge sur une victime parée de tous les maux, l'idée que chaque société est ainsi construite sur un meurtre originel- est une thèse contestable mais intéressante, je crois que, comme Teilhard qui a plaqué sa Christologie de façon artificielle sur ses vues scientifiques et mystiques (c'est mon opinion, peut-être d'ailleurs un peu la sienne malgré ce qu'il en dit), René Girard s'illusionne à croire que le Christ dévoile l'innocence universel du Bouc-émissaire, ce qui légitime la pertinence du Christianisme. C'est une construction rétrospective qui me paraît forcée. C'est là aussi mon opinion.