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12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 16:04

 

La fumisterie qui consiste à placer la poésie au-dessus du roman me fait bien rire, et rire jaune. J'aime la poésie, j'en lis, j'en ai écrit, j'en récite depuis de nombreuses années, mais enfin même les plus grands  poètes sont tellement surestimés!

Prétendre qu'écrire 10 misérables vers qui sonnent bien est plus difficile qu'écrire 1 bon roman, et qu'il se cache plus de mystère et de richesse dans les poésies malingres de Mallarmé, de Baudelaire, Rimbaud ou Verlaine que dans "La Recherche", "La Comédie Humaine", l'oeuvre de Dostoïevski, Henry Miller ou Céline, c'est vraiment n'y rien connaître, sachant qu'on a Conrad, Kerouac, Miller dans "Le Voyage", mais aussi René Girard, Lévinas, Freud, Alice Miller, et la meilleure prose poétique qui ait jamais été écrite en français.

Quant à l'éternelle fascination pour Baudelaire et Mallarmé, qui furent 2 pauvres types (Katanzakis a vu juste dans "Zorba", pauvres souris papivores, anémiques et sous tutelle), et pour Rimbaud (précoce certes, mais s'il a cessé d'écrire à 20 ans, c'est qu'il avait déjà tout exprimé de son pauvre génie ; on est loin, très loin de Balzac quand même) eh bien que dire, on en rira bien dans quelque temps, de cette mode pitoyable.

Oh combien Jack London est supérieur à ces étroites gens, ces psychismes étriqués, ces sans vies, ces précieuses ridicules ignorant de l'être et faussement rebelles. Genêt, tiens, en voilà un de vraiment subversif! Et Martinson, Powys, et tant d'autres auteurs oubliés autrement plus valeureux.

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