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9 septembre 2019 1 09 /09 /septembre /2019 21:56

 

Freud a raison sur presque tout, mais insuffisant dans la pratique thérapeutique. Rajouter notamment Winnicott, Alice Miller, François Roustang, Erickson.

Schizophrénie : Le rôle de la mère, contesté, est évident : L’addiction au cannabis n’est que la fuite d’un monde éprouvé comme invivable, non la cause mais le symptôme de la pathologie. L’expérience et l’observation le confirment, même si cela dérange. L’individu est en relation, et ce sont les parents qui doivent être soignés comme origines des névroses et des psychoses, la plupart du temps.

Névrose obsessionnelle : Les rituels ne sont pas liés à des schémas de pensées erronés qu’il faudrait rectifier puisque le patient les sait tels et ne peut rien y changer, mais proviennent d’une angoisse pathologique. D’ailleurs, la religion est réellement une névrose universelle de l’humanité, qui dispense le croyant de la névrose individuelle mais inhibe son intelligence (comme toute certitude ou idéologie du reste). Rituels conjurant l’angoisse, s’accommodant l’avenir, n’ont pas de rapport causal avec l’effet escompté (dans la religion comme dans le Toc). L’un des phénomènes est accepté socialement (la religion), pas l’autre, pourtant nettement moins destructeur pour la communauté. Aspect négatif (peur qu’il arrive quelque chose), survalorisé par rapport à l’aspect positif ( espérance de protection irrationnelle qui nous concerne tous, mais pathologique dans la névrose obsessionnelle).  Tant que les problèmes de fond ne sont pas résolus, les symptômes font sens, donc restent utiles.

Plutôt que les combattre frontalement, culpabiliser parce que le patient n’y arrive pas, résister artificiellement à la compulsion, se restreindre, le patient doit s’y laisser aller, s’y livrer sans aucune restriction et ils s’estomperont beaucoup plus vite. La souffrance vient de l’effort pour résister, de la difficulté et de la culpabilité de ne pas y parvenir, et pire encore, du fait de s’imposer la restriction d’une réponse à un besoin. Ainsi, se limiter dans ses rituels est « contre nature », pour le patient, et s’il y parvient partiellement, c’est contre lui-même et la nécessité qu’il se décharge, se rééquilibre par ses compulsions, ses exercices. Ainsi, lutter contre, c’est :

                                                                    1/ Culpabiliser et augmenter la souffrance  parce que le patient n’y parvient pas complètement.

                                                     2/ S’empêcher de se livrer à des rituels qui lui sont nécessaires pour s’alléger le psychisme.

Il faut donc s’attaquer à la source des maux du patient, et , en attendant, l’encourager à ne pas s’opposer à son besoin de rituels, au contraire, plus il l’acceptera, plus il s’y coulera, moins il résistera, plus ils s’estomperont rapidement. Surtout, les accepter, en accepter la nécessité.

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