Pour protéger les personnes âgées, on leur a interdit le bénévolat, pendant de longs mois, les associations craignant la responsabilité de décès éventuels. Or, les bénévoles sont essentiellement des retraités, et on a gravement nui à leur santé en les privant de ces contacts essentiels, de cette vie sociale, de ces interactions. Cela a précipité nombre d’entre eux dans la dépression, et cela a davantage raccourci leur vie, a noirci leurs dernières années, bien plus qu’une infection du covid. Faut-il rappeler que la mort, les maladies, les accidents sont inévitables, que vivre c’est prendre des risques ? Quand on est en fin de vie, est-il préférable de s’étioler seul chez soi ou en Ehpad, ou de s’épanouir encore en se confrontant aux imprévus, quitte à mourir plus vite mais libres et dignes ?