Au nom du bonheur, on en réduit toutes nos libertés. Ce qu’on entend par bonheur, ce sont les imbécilités proférées à longueur de journées sur les médias par Matthieu Ricard ou Christophe André. Platitudes sur platitudes. Niaiseries sur niaiseries. Avec une responsabilisation individuelle qui méconnaît les déterminismes sociaux, économiques, familiaux. Ce n’est pas un hasard s’ils sont si bien rétribués par le système. Et que dire de Pierre Rabhi, qui fait les délices du Patronat ? Soyez pauvres et heureux, mais restez pauvres !
On entend Matthieu Ricard parler de « méditation de pleine conscience bienveillante ». Au Diable toutes ces foutaises mielleuses. Lisez « Eloge de la fuite » de Laborit, « A la conquête du bonheur » de Russell, voilà des livres subversifs sur le bonheur, profonds, et méconnus. Sur les méfaits de l’idéologie totalitaire du bonheur, on peut lire « Le sous-sol » de Dostoïevski, et « Nous autres », de Zamiatine, excellentes lectures.