Je lis « Les nouveaux chiens de garde » de Serge Halimi.
Hallucinant quand même la collusion entre pouvoir politique, hommes d’affaire et journalistes. En même temps, quand on en vient à attribuer un prix littéraire à Poivre D’Arvor ou Beigbeder, on s’interroge. Nullité, insignifiance de ce petit monde, de ces petites gens. C’est peut-être, au fond, parce qu’ils se savent insignifiants qu’ils s’assemblent, les Ockrent, Joffrin, Kouchner, Lang, Lagardère, Royal, Bouygues, Giesbert, Pivot…
Amusant l’anecdote sur les étudiants de Sciences Po orientation journaliste, qui préfèrent à Albert Londres et Hemingway d’être la promotion Michelle Cotta.
Une chose est sûre. Ce n’est pas parmi eux qu’émergera un homme comme Dostoïevski ! Préférant le confort à la liberté, il n’est pas étonnant qu’ils fassent la propagande de l’Etat en matière sanitaire et cherchent à imposer leur propre veulerie à l’ensemble de la population, bien plus courageuse.
Oui, il existe encore des hommes préférant la liberté à la sécurité, n’en déplaise à tous ces Joffrin, Jean Daniel, Edwy Plenel, toute cette clique prostituée depuis bien longtemps (lire « Les illusions perdues).
En même temps, ont-ils le choix ? S’ils n’étaient pas si médiocres, auraient-ils ce genre de vie et ces orientations ?
Faire l’éloge de Lagardère, de Dassault, de Bouygues, de Bernard Arnauld, de Bolloré, comme des politiques en place, c’est être intrinsèquement un lâche.
Tous ces gens devraient pourrir en prison.