Céline a écrit sa thèse de médecine sur Semmelweis, médecin hongrois qui a découvert la manière de guérir la fièvre puerpérale qui décimait les femmes qui accouchaient. Il avait compris l’importance de se laver les mains après la dissection de cadavres, et en général avant tout accouchement.
Il avait raison, mais il a été persécuté par ses pairs, enfermés dans leurs préjugés, leurs mesquineries et leurs jalousies, leur paresse et leur lâcheté.
Cette thèse de Céline, écrite après 14-18, mais avant « Le Voyage au bout de la nuit », est déjà une grande œuvre littéraire, passionnée, lucide, désespérée.
Eh bien, en la lisant, je me suis dit que Raoult, quelque part, était le nouveau Semmelweis, l’objet de l’opprobre de ses pairs, corrompus et jaloux, et de l’acharnement médiatique, des journalistes parasites rétribués par la classe dominante.