Si, un jour, j’étais nommé chevalier des arts et des lettres, j’aurais bien trop honte pour l’accepter, vu les nominés. Qu’ils soient à peu près tous nuls, c’est un fait. Chantal Lauby, Orelsan, chevaliers des arts et des lettres, vraiment ? Mais Franky Vincent, c’est un pas de plus vers l’innommable et la démagogie. Que cette nomination ait été d’abord voulue par Bachelot, ministre de la culture se vautrant dans les blagues graveleuses et la fange des «grosses têtes », ce n’est pas surprenant. Et, toujours, le même refrain. « Il a du succès » ; « Il est populaire aux Antilles » ; « Il n’y a pas de sous-culture » ; « Tout se vaut ». Mais oui. Il n’y a pas de sous-culture. Quelle différence entre Franky Vincent et Dostoïevski après tout ?
Mais imagine-t’on Poutine honorer d’un titre Russe équivalent Franky Vincent ? Non. Imagine t’on Zelenski le faire ? Oui
Et l’Occident ne serait pas décadent ? Balzac, Hugo, Pasteur, Malraux, Franky Vincent…