Le pari de Pascal est incorrect car si l'on sauve sa vie sans Dieu et sans éternité, cela vaut autant que si on gagne l'éternité avec Dieu, car dans le cas où nous n'aurions qu'une vie, celle-ci prend une valeur absolue, égale à l'infini.
Sur le divertissement. Pascal condamne le divertissement, et loue "l'unique nécessaire", Dieu.
Mais Dieu est peut-être le suprême divertissement, puisque par lui, les valeurs sont inversées, la vie devient la mort, et la mort la vie.
Succomber à ce suprême divertissement serait alors le pire des leurres puisque l'on se soustrairait aux divertissements et plaisirs réels pour un divertissement chimérique et sans fondement.
Les hommes ont donc raison de se divertir par de petites choses et de prendre du bon temps.