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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 13:57

Si le monde n'est peut-être pas injuste, il semble indifférent.

Les horreurs que commettent les hommes contre leurs semblables, contre les animaux, les plantes, la nature toute entière sont invraisemblables. La castration d'un animal devrait par exemple être considérée comme un crime et sévèrement sanctionnée. Or ce n'est même pas clairement, consciemment perçu comme un problème.

Et Hitler mort qui, dans son état actuel de non existence, ne souffre pas davantage que tel enfant juif mort à 9 ans qu'il a fait exterminé, n'est-ce pas absolument scandaleux?

Et la corruption des politiques, évidente et monstrueuse?

Puisque la nature est indifférente, c'est aux hommes de bien de s'opposer au mal en ce monde. Mais que constate t on? Confucius, Socrate dénonçaient déjà la violence de leur époque, et toute génération a eu des incorruptibles, des défenseurs du bien, comme Voltaire, Zola ou Hugo. Mais leurs efforts à tous semblent avoir été vains. Sont-ils des régulateurs nécessaires à la survie du système, comme les rebelles de Matrix, qui le maintiennent en définitive? Que faut-il faire? Se résigner à vivre dans un monde où règnent les ordures, ou la fable "Les animaux malades de la peste" est sans cesse vérifiée, ou tenter encore de changer les choses?

Peut-être la solution consisterait-elle à supprimer l'humanité pour mettre fin à toutes les horreurs qui en proviennent, mais si l'humanité est le problème principal de la Planète, elle en est aussi la merveille. Les systèmes qu'elle crée, les langues, les vêtements, les coutumes, les arts de se mouvoir comme la danse ou les pratiques martiales, la musique, la littérature, la philo, le cinéma, la science, l'artisanat, l'architecture, la cuisine, en fait des dizaines de milliers de systèmes dont chacun est riche de dizaines, de centaines d'éléments qui en se combinant produisent des milliers, des millions voire bien plus de combinaisons, tel est le pouvoir stupéfiant de la créativité humaine. L'homme n'est pas que le cancer de la création, il est aussi un sommet de complexité en évolution, et à ce titre, on ne peut se contenter simplemen de le balayer de la surface de la terre comme réponse aux problèmes qu'il engendre.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 13:35

La tentation d'un fascisme culturel a tenté et tente tous les hommes exaspérés par le goût majoritaire. On parle souvent, à la suite de Bourdieu, de la souffrance des dominés, ignorant les codes de la culture dominante, mis hors jeu, mais jamais de la souffrance des êtres supérieurement cultivés qui souffrent d'isolement. Or, ceux qui dominent vraiment, ce sont les 95% d'ignares qui méprisent la culture. Les radios libres affligeantes, à la limite de la débilité profonde, les programmes de TV vulgaires et infantilisants, les arthur, coe, sebastien, dechavanne, naguy hanouna, y compris les animateurs censés relever le niveau comme ardisson, giesbert ou pivot et qui sont d'une bêtise crasse, les films les plus populaires, les musiques les plus abrutissantes, les écrivains comme marc lévy, guillaume musso, paulo coelho, laurent gounelle, jean d'ormesson,, qui se vendent le plus, le Dalaï-lama avec ses aphorismes niais, c'est ce qui domine.

Mais le passionné de Dreyer, de Pasolini, de Hume, de Bergson, de Balzac, de Dostoievski, de la pensée chinoise, de tout ce qui relève d'une certaine profondeur se retrouve seul et stigmatisé.

Comme La Mettrie aide alors. "Le matérialisme est l'antidote de la misanthropie"

Tous les efforts pour élever de force les hommes ont échoué, ce qui prouve qu'ils sont substantiellement étrangers à toute forme de hauteur. Seule une minorité, et ce dans tous les milieux, est sensible et réceptive à ce qui est bon, et ce depuis toujours.

Si l'on considère les hommes par rapport à une norme à laquelle ils doivent tendre, c'est désespérant et facteur de jugement. Si on les comprend selon le matérialisme mécaniciste, c'est-à-dire qu'ils font ce qu'ils peuvent faire, comme ils peuvent le faire, alors on comprend qu'un abruti comme Hanouna fasse ce qu'il fait, que des téléspectateurs apprécient cela etc

Comprendre mais pas juger, avec Spinoza, qui n'empêche pas l'homme supérieur, comme Spinoza l'était, de s'offusquer de la bêtise des gens. Peut-être la technologie, en modifiant le corps des hommes, parviendra enfin à leur faire franchir un bond décisif dans l'évolution, aussi fondamental que de la matière à la vie, de la vie à la conscience, de la conscience à la conscience réfléchie, et qui serait l'accession à ce que Teilhard de Chardin appelait l'ère de l'Ultra-humain.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 13:09

En dehors du fait, bien connu, que les musulmans n'ont pas vécu leur siècle des Lumières, d'où l'emprise constante des diktats religieux sur la vie de tous les musulmans, précisons un point que j'ai déjà traité, mais à mon avis négligé, c'est-à-dire la fumisterie de l'oecuménisme, et le problème inhérent du manque de reconnaissance et de légitimité éprouvé par les musulmans, ce qui explique à mon avis leur prosélytisme tendanciel.

Par le dialogue des religions, on se concentre en général plus précisément sur l'entente des trois monothéismes, le judaïsme, le christianisme et l'islam, et l'harmonie des composantes de chaque religion, ceci parce que malgré leurs dissensions, elles ont un socle commun, la croyance en un Dieu unique, et malgré des interprétations divergentes, le présupposé de base, l'existence d'un seul Dieu, rassemble ces religions.

Mais le Judaïsme ne reconnaît ni Jésus ni Mahomet comme prophètes réels, tandis que les Chrétiens s'appuient sur la Torah mais pensent que Jésus est venu l'accomplir, donc quelque part l'améliorer et l'achever, et ils ne croient donc pas aux révélations de Mahomet. Les musulmans, eux, reconnaissent la pertinence des Juifs et des Chrétiens puisqu'ils sont issus de cette lignée, mais considèrent que Mahomet est le sceau des prophètes, donc quelque part va encore plus loin, est le dernier réceptacle de Dieu.

Une première constatation, puisque Dieu est censé se révéler à différentes époques et selon le contexte, pourquoi ne se révélerait-il pas à nouveau par l'intermédiaire d'un nouveau Prophète?C'est tout à fait plausible et légitime. Et les croyants qui pensent que leur prophète est le dernier manquent de cohérence.

Ensuite, le fait que les musulmans reconnaissent comme légitime les révélations antérieures mais ne puissent être reconnus par les Chrétiens et les Juifs s'explique facilement, car un Juif croyant en Jésus se convertirait au Christianisme, et un Chrétien croyant en Mahomet, donc en une forme de progrès dans la révélation, se convertirait à l'Islam. Ainsi, pour les Chrétiens et les Juifs, Mahomet ne peut être que ce qu'il prétend être, un prophète, ou bien c'est un charlatan, soit tout l'un soit tout l'autre, et non l'équivalent de ce que représente Abraham ou Jésus pour un musulman.

Cela explique à mon sens, qu'indépendamment de la propension de tout croyant pensant détenir la vérité au prosélytisme, la place historique de l'Islam conduit davantage les musulmans à l'expansion et à la conversion forcée, sans lesquelles ils souffrent d'un défaut total de reconnaissance, ou d'une reconnaissance totalement jouée et artificielle comme ce que le Vatican met en place avec les musulmans.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 12:52

J'écoutais à la radio Marcel Conche, et il ressortait l'éternel argument contre l'existence de Dieu, à savoir la mort des enfants, qui paraît comme le scandale absolu à la suite notamment de Dostoievski.

C'est vraiment de la réflexion de bas étage. Pas besoin d'avoir fait de la philo pour sortir un argument aussi con. En effet, considérer que la mort d'un enfant est le scandale absolu revient à lui donner une valeur absolue et donc déjà à se placer dans une perspective Chrétienne, à la légitimer, car dans un système différent, naturaliste par exempl, l'enfant n'a pas nécessairement plus de valeur que l'adulte ou qu'un animal quelconque, et sa mort ne paraît plus le mal absolu. Donc en faire le mal absolu, c'est reconnaître l'existence de Dieu qu'on fait semblant de nier.

Ensuite, le mal véritable, le non sens, c'est la mort de l'enfant sans Dieu, pas avec Dieu. Car même sans lui attribuer de valeur absolue, la mort d'un enfant qui du coup n'a pas pu vivre, s'actualiser comme il l'aurait pu, conduit naturellement à un sentiment de révolte et d'absurdité, et à la souffrance. Or, avec Dieu et la possibilité d'un sens et d'une mystérieuse survie, le scandale est partiellement résorbé dans une dimension qui nous dépasse mais sans Dieu, c'est un scandale impossible à justifier car l'explication cosmique ne suffit pas à apaiser la douleur et à donner du sens.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 12:48

Je suis un peu paranoïaque, mais enfin la violence est partout. Violence des guerres, violence des religions, violence du système capitaliste, violence des jeunes, violence des maisons de retraite, violence du système judiciaire, violence envers les handicapés, violence envers les animaux, violence des idéologies et politiques, violence des accidents... Dès que je me mets à y penser, j'en deviens obsédé et cherche à m'en prémunir en me fortifiant. J'essaie de me rendre invulnérable et suis soumis à un stress constant.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 12:41

Un pourcentage de plus en plus élevé de français semble pour l'euthanasie dans certains cas. Mais ils ne se rendent pas compte des conséquence de la légalisation car les limites à cette pratique sont éminemment fluctuantes.

Si un impotent, un tétraplégique, un homme sénile ou bien dans un état végétatif, peuvent être aidés à mourir, alors cela risque de s'étendre à tous les tétraplégiques, tous les séniles, tous les débiles profonds, toutes les victimes de trauma crâniens ou d'AVC, tous les malades d'Alzheimer à un état avancé, en somme toutes les personnes non productives.

Vincent maintenant, Schumarer demain, et c'est la porte ouverte à toutes les dérives.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 12:39

Les "petites gens", comme s'il y avait une catégorie de larbins à étiqueter de la sorte, les "seniors", comme s'ils se ressemblaient tous, les "pauvres", tant employée par l'église, comme s'ils étaient une race inférieure et tous pareils.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 12:37

Libre-arbitre, postulat métaphysique qu'on ne peut ni prouver ni infirmer, mais qu'on pose pour raisons pratiques, fiction nécessaire mais dont les conséquences sont bien réelles, en termes d'évaluation ou de jugement, et qui n'est pas assez questionné.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 12:33

"Ce n'est pas l'événement mais la représentation de l'événement qui nous affecte".

Foutaises! Tarte à la crème du management dans la lignée du Stoïcisme. Il existe une adéquation, une concordance naturelle entre représentation et événement. Si perdre un bras (l'événement), n'engendre pas de la tristesse (la représentation), c'est que vous êtes fou!

Vouloir contrôler artificiellement la représentation indépendamment de l'événement, ce n'est pas sain! Il existe une logique et un ordre naturel des représentations en rapport aux événements.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 12:31

Océan de sagesse? Océan de platitude oui! La moindre de ses paroles est reprise et sacralisée, bien qu'il soit, en plus d'être un agent de la CIA, un crétin patenté!

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