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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 15:39

"La peau de chagrin" de Balzac

"La Chartreuse de Parme" de Stendhal

"Les Mots" de Sartre

"Le miracle de la rose" de Genêt

"Le Diable au corps" de Radiguet

"La Promesse de l'aube" de Gary

"Le Voyage au bout de la nuit" de Céline

"A l'ombre des jeunes filles en fleurs" de Proust

"L'usage du monde" de Bouvier

"Le Loup des steppes" de Hesse

"Le désert des tartares" de Buzzati

"L'Idiot" de Dostoïevski

"Oblomov" de Gontcharov

"Père et Fils" de Tourgueniev

"Souvenirs d'un pas grand chose" de Bukowski

"Vanité de Duluoz" de Kerouac

"Le loup des mers" de London

"La crucifixion en rose" (Plexus/Nexus/Sexus) de Miller

"Tirez sur le pianiste" de Goodis

"Demande à la poussière" de Fante

"Carapace" de Lawrence King

"La conjuration des imbéciles" de o Toole

"La pierre et le sabre" de Yoshitaka

"Le soleil et l'acier" de Mishima

"Le jeu de l'eau et du feu" de Ya Ding

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 15:31

"L'éthique", de Spinoza

"Le monde comme volonté et représentation" de Schopenhauer

Les "entretiens" de Confucius

Le "Tao te king" de Lao Tseu

La "Baghavad Gita"

Le "Traité sur la nature humaine" de Hume

"L'origine des espèces" de Darwin

"Les pensées" de Marc-Aurèle

"L'homme-machine" de La Mettrie

"Le phénomène humain" de Teilhard de Chardin

"La Gradiva", interprétation de Jensen par Freud

"L'Unique et sa propriété" de Stirner

"Matrix, machine philosophique", œuvre collective

"La pensée et le mouvant" de Bergson

"Les Situations philosophiques" de Sartre

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 15:29

Coe, Dechavanne, Ardisson, Sébastien, Sabatier, Naguy, Hanouna, Drucker, Arthur, Young

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27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 13:44

L'éternité nous précède, l'éternité nous suit. Nous ne reviendrons vivre ni dans un million, ni dans un milliard, ni dans un milliard de milliard d'années sur terre ou dans les cieux. Nous ne sommes qu'une partie infime de l'Univers, notre vie est extrêmement courte, et n'a pas plus d'importance que celle du moucheron, et pourtant nous souffrons beaucoup plus. Nous gesticulons pour tenir. Cela nous paraît absurde, insensé, une vie si courte, perdue et tellement dure que nous nous rassurons avec le suicide, l'envisageons comme une possibilité, une issue, nous fortifiant et nous y préparant avec la lecture des Stoïciens. Mais se tuer n'est en fait pas chose aisée, pas naturelle, et l'instinct de vie s'y oppose. La vie humaine n'est rien dans l'espace et le temps, elle est source d'innombrables tourments et malgré cela, la conscience qu'elle a d'elle-même lui rend l'évasion volontaire de cette prison pratiquement impossible, car la mort est terrifiante, non la mort elle-même mais ce qu'elle signifie, la fin de la vie, la fin des possibles, des aventures, des jouissances et rencontres.

La nature a sans doute mal dosé les composants humains, en nous donnant tout ce qu'il faut pour souffrir, et la conscience de la vie qui nous empêche de nous en délivrer quant tout n'y est en nous que chaos et cauchemar.

Alors, nous pourrions nous relever et méditer, lutter, mais arrive un moment où tout nous semble vain, et si, vraiment, le suicide est trop dur, et tout cela n'a aucun sens, alors s'évader dans les Paradis artificiels, drogue, alcool, peut paraître la seule alternative, et ces substances ne sont-elles pas là pour ça, le remède naturel aux spécificités de la condition humaine, ce qui explique que l'homme y retourne malgré ses effets destructeurs, ce que ne font pas les animaux puisqu'ils n'ont pas besoin de le faire?

Alors, certes, il y a des effets secondaires, un délabrement, mais si vraiment rien n'a de sens, que tous nos efforts sont vains, et que se tuer est trop difficile parce qu'il reste encore un espoir, une force de vie, un instinct nous empêchant de partir mais nous bloquant dans la souffrance, alors les drogues, allégeant la souffrance, au moins provisoirement, sont la solution, car pourquoi, par souci moral, ne pas se servir de ce qui permet d'alléger son chaos?

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27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 13:33

Chaque être vivant, hommes y compris, est réductible à son corps. Il est son corps, à chaque instant, et que son corps. Un chien est chien parce qu'il a un corps de chien, un chat parce qu'il a un corps de chat, un homme un corps d'homme, et un chien sera un doberman parce qu'il aura un corps de doberman, tel ou tel doberman par tel ou tel corps de doberman etc

Chaque corps possède des caractéristiques, des possibilités, des virtualités qui seront ou ne seront pas actualisées. Mais la base est le corps et un chien ne pourra développer que des propriétés de chiens, un chat des propriétés de chats, un homme des propriétés humaines. Ce qui différencie tel ou tel homme, c'est tel ou tel corps d'homme, plus l'environnement qui interagit avec ces corps.

Mais lorsque des généticiens expliquent l'importance de l'environnement, de l'acquis, du milieu, du culturel comme argument anti-déterministe, ils ne précisent pas que c'est le corps qui est affecté, modifié par le milieu, les impressions, les apports, et que le psychisme, les représentations suivent en conséquence, et donc nous sommes à chaque instant, psychisme et vie intérieure comprise, réduit à notre composition corporelle du moment. Il y a un déterminisme par le corps de tous nos états psychiques et ceux-ci ne varient en fonction des échanges avec l'extériorité que par les modifications corporelles. Ainsi, je dors, je mange, je bois, je bande, je marche et mon intériorité suit le mouvement. Aucun libre-arbitre inconditionné, et aucune identité autre que la fiction façonnée par la mémoire et les zones cérébrales correspondantes.

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27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 13:21

Marre de ces philosophes, comme Conche, qui prétendent que la mort n'est rien, que nous n'avons pas à en avoir peur et qui en plus s'inscrivent dans une perspective épicurienne, ou stoïcienne, ou spinoziste.

Si la vie est la condition de possibilité de toute valeur, de toute possible, et que la mort y met fin, le fait que nous n'aurons pas conscience de la perte une fois mort ne change rien à la peur légitime de ne plus vivre lorsque nous sommes vivants, d'abord parce que la vie l'a voulue ainsi en nous donnant l'instinct de conservation et d'accroissement, ensuite parce que la différence entre la vie et la mort n'est pas illusoire, mais bien réelle, la mort signant la cessation de toute activité, de toute perception, sensation, émotion, de toute rencontre.

Lorsqu'on prétend que la mort fait partie de la vie, on oublie que de la vie on passe à la mort, mais que de la mort on ne revient plus à la vie, jamais. La mort triomphe, et son triomphe est définitif. Tous les arguments qui tentent de minimiser la terreur qu'elle provoque sont inefficaces, puisque ces arguments sont mensongers, que la mort est vraiment terrifiante et nous enlève tout. La seule manière saine de partir, c'est après avoir pleinement vécu. Et encore, la simple idée d'avoir fait pleins de rencontres enrichissantes mais que nous n'en aurons aucun souvenir, comme si nous n'avions jamais connu les gens que nous avons aimé, comme si nous n'avions jamais existé, est très perturbante.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 13:57

Si le monde n'est peut-être pas injuste, il semble indifférent.

Les horreurs que commettent les hommes contre leurs semblables, contre les animaux, les plantes, la nature toute entière sont invraisemblables. La castration d'un animal devrait par exemple être considérée comme un crime et sévèrement sanctionnée. Or ce n'est même pas clairement, consciemment perçu comme un problème.

Et Hitler mort qui, dans son état actuel de non existence, ne souffre pas davantage que tel enfant juif mort à 9 ans qu'il a fait exterminé, n'est-ce pas absolument scandaleux?

Et la corruption des politiques, évidente et monstrueuse?

Puisque la nature est indifférente, c'est aux hommes de bien de s'opposer au mal en ce monde. Mais que constate t on? Confucius, Socrate dénonçaient déjà la violence de leur époque, et toute génération a eu des incorruptibles, des défenseurs du bien, comme Voltaire, Zola ou Hugo. Mais leurs efforts à tous semblent avoir été vains. Sont-ils des régulateurs nécessaires à la survie du système, comme les rebelles de Matrix, qui le maintiennent en définitive? Que faut-il faire? Se résigner à vivre dans un monde où règnent les ordures, ou la fable "Les animaux malades de la peste" est sans cesse vérifiée, ou tenter encore de changer les choses?

Peut-être la solution consisterait-elle à supprimer l'humanité pour mettre fin à toutes les horreurs qui en proviennent, mais si l'humanité est le problème principal de la Planète, elle en est aussi la merveille. Les systèmes qu'elle crée, les langues, les vêtements, les coutumes, les arts de se mouvoir comme la danse ou les pratiques martiales, la musique, la littérature, la philo, le cinéma, la science, l'artisanat, l'architecture, la cuisine, en fait des dizaines de milliers de systèmes dont chacun est riche de dizaines, de centaines d'éléments qui en se combinant produisent des milliers, des millions voire bien plus de combinaisons, tel est le pouvoir stupéfiant de la créativité humaine. L'homme n'est pas que le cancer de la création, il est aussi un sommet de complexité en évolution, et à ce titre, on ne peut se contenter simplemen de le balayer de la surface de la terre comme réponse aux problèmes qu'il engendre.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 13:35

La tentation d'un fascisme culturel a tenté et tente tous les hommes exaspérés par le goût majoritaire. On parle souvent, à la suite de Bourdieu, de la souffrance des dominés, ignorant les codes de la culture dominante, mis hors jeu, mais jamais de la souffrance des êtres supérieurement cultivés qui souffrent d'isolement. Or, ceux qui dominent vraiment, ce sont les 95% d'ignares qui méprisent la culture. Les radios libres affligeantes, à la limite de la débilité profonde, les programmes de TV vulgaires et infantilisants, les arthur, coe, sebastien, dechavanne, naguy hanouna, y compris les animateurs censés relever le niveau comme ardisson, giesbert ou pivot et qui sont d'une bêtise crasse, les films les plus populaires, les musiques les plus abrutissantes, les écrivains comme marc lévy, guillaume musso, paulo coelho, laurent gounelle, jean d'ormesson,, qui se vendent le plus, le Dalaï-lama avec ses aphorismes niais, c'est ce qui domine.

Mais le passionné de Dreyer, de Pasolini, de Hume, de Bergson, de Balzac, de Dostoievski, de la pensée chinoise, de tout ce qui relève d'une certaine profondeur se retrouve seul et stigmatisé.

Comme La Mettrie aide alors. "Le matérialisme est l'antidote de la misanthropie"

Tous les efforts pour élever de force les hommes ont échoué, ce qui prouve qu'ils sont substantiellement étrangers à toute forme de hauteur. Seule une minorité, et ce dans tous les milieux, est sensible et réceptive à ce qui est bon, et ce depuis toujours.

Si l'on considère les hommes par rapport à une norme à laquelle ils doivent tendre, c'est désespérant et facteur de jugement. Si on les comprend selon le matérialisme mécaniciste, c'est-à-dire qu'ils font ce qu'ils peuvent faire, comme ils peuvent le faire, alors on comprend qu'un abruti comme Hanouna fasse ce qu'il fait, que des téléspectateurs apprécient cela etc

Comprendre mais pas juger, avec Spinoza, qui n'empêche pas l'homme supérieur, comme Spinoza l'était, de s'offusquer de la bêtise des gens. Peut-être la technologie, en modifiant le corps des hommes, parviendra enfin à leur faire franchir un bond décisif dans l'évolution, aussi fondamental que de la matière à la vie, de la vie à la conscience, de la conscience à la conscience réfléchie, et qui serait l'accession à ce que Teilhard de Chardin appelait l'ère de l'Ultra-humain.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 13:09

En dehors du fait, bien connu, que les musulmans n'ont pas vécu leur siècle des Lumières, d'où l'emprise constante des diktats religieux sur la vie de tous les musulmans, précisons un point que j'ai déjà traité, mais à mon avis négligé, c'est-à-dire la fumisterie de l'oecuménisme, et le problème inhérent du manque de reconnaissance et de légitimité éprouvé par les musulmans, ce qui explique à mon avis leur prosélytisme tendanciel.

Par le dialogue des religions, on se concentre en général plus précisément sur l'entente des trois monothéismes, le judaïsme, le christianisme et l'islam, et l'harmonie des composantes de chaque religion, ceci parce que malgré leurs dissensions, elles ont un socle commun, la croyance en un Dieu unique, et malgré des interprétations divergentes, le présupposé de base, l'existence d'un seul Dieu, rassemble ces religions.

Mais le Judaïsme ne reconnaît ni Jésus ni Mahomet comme prophètes réels, tandis que les Chrétiens s'appuient sur la Torah mais pensent que Jésus est venu l'accomplir, donc quelque part l'améliorer et l'achever, et ils ne croient donc pas aux révélations de Mahomet. Les musulmans, eux, reconnaissent la pertinence des Juifs et des Chrétiens puisqu'ils sont issus de cette lignée, mais considèrent que Mahomet est le sceau des prophètes, donc quelque part va encore plus loin, est le dernier réceptacle de Dieu.

Une première constatation, puisque Dieu est censé se révéler à différentes époques et selon le contexte, pourquoi ne se révélerait-il pas à nouveau par l'intermédiaire d'un nouveau Prophète?C'est tout à fait plausible et légitime. Et les croyants qui pensent que leur prophète est le dernier manquent de cohérence.

Ensuite, le fait que les musulmans reconnaissent comme légitime les révélations antérieures mais ne puissent être reconnus par les Chrétiens et les Juifs s'explique facilement, car un Juif croyant en Jésus se convertirait au Christianisme, et un Chrétien croyant en Mahomet, donc en une forme de progrès dans la révélation, se convertirait à l'Islam. Ainsi, pour les Chrétiens et les Juifs, Mahomet ne peut être que ce qu'il prétend être, un prophète, ou bien c'est un charlatan, soit tout l'un soit tout l'autre, et non l'équivalent de ce que représente Abraham ou Jésus pour un musulman.

Cela explique à mon sens, qu'indépendamment de la propension de tout croyant pensant détenir la vérité au prosélytisme, la place historique de l'Islam conduit davantage les musulmans à l'expansion et à la conversion forcée, sans lesquelles ils souffrent d'un défaut total de reconnaissance, ou d'une reconnaissance totalement jouée et artificielle comme ce que le Vatican met en place avec les musulmans.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 12:52

J'écoutais à la radio Marcel Conche, et il ressortait l'éternel argument contre l'existence de Dieu, à savoir la mort des enfants, qui paraît comme le scandale absolu à la suite notamment de Dostoievski.

C'est vraiment de la réflexion de bas étage. Pas besoin d'avoir fait de la philo pour sortir un argument aussi con. En effet, considérer que la mort d'un enfant est le scandale absolu revient à lui donner une valeur absolue et donc déjà à se placer dans une perspective Chrétienne, à la légitimer, car dans un système différent, naturaliste par exempl, l'enfant n'a pas nécessairement plus de valeur que l'adulte ou qu'un animal quelconque, et sa mort ne paraît plus le mal absolu. Donc en faire le mal absolu, c'est reconnaître l'existence de Dieu qu'on fait semblant de nier.

Ensuite, le mal véritable, le non sens, c'est la mort de l'enfant sans Dieu, pas avec Dieu. Car même sans lui attribuer de valeur absolue, la mort d'un enfant qui du coup n'a pas pu vivre, s'actualiser comme il l'aurait pu, conduit naturellement à un sentiment de révolte et d'absurdité, et à la souffrance. Or, avec Dieu et la possibilité d'un sens et d'une mystérieuse survie, le scandale est partiellement résorbé dans une dimension qui nous dépasse mais sans Dieu, c'est un scandale impossible à justifier car l'explication cosmique ne suffit pas à apaiser la douleur et à donner du sens.

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