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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 12:48

Je suis un peu paranoïaque, mais enfin la violence est partout. Violence des guerres, violence des religions, violence du système capitaliste, violence des jeunes, violence des maisons de retraite, violence du système judiciaire, violence envers les handicapés, violence envers les animaux, violence des idéologies et politiques, violence des accidents... Dès que je me mets à y penser, j'en deviens obsédé et cherche à m'en prémunir en me fortifiant. J'essaie de me rendre invulnérable et suis soumis à un stress constant.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 12:41

Un pourcentage de plus en plus élevé de français semble pour l'euthanasie dans certains cas. Mais ils ne se rendent pas compte des conséquence de la légalisation car les limites à cette pratique sont éminemment fluctuantes.

Si un impotent, un tétraplégique, un homme sénile ou bien dans un état végétatif, peuvent être aidés à mourir, alors cela risque de s'étendre à tous les tétraplégiques, tous les séniles, tous les débiles profonds, toutes les victimes de trauma crâniens ou d'AVC, tous les malades d'Alzheimer à un état avancé, en somme toutes les personnes non productives.

Vincent maintenant, Schumarer demain, et c'est la porte ouverte à toutes les dérives.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 12:39

Les "petites gens", comme s'il y avait une catégorie de larbins à étiqueter de la sorte, les "seniors", comme s'ils se ressemblaient tous, les "pauvres", tant employée par l'église, comme s'ils étaient une race inférieure et tous pareils.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 12:37

Libre-arbitre, postulat métaphysique qu'on ne peut ni prouver ni infirmer, mais qu'on pose pour raisons pratiques, fiction nécessaire mais dont les conséquences sont bien réelles, en termes d'évaluation ou de jugement, et qui n'est pas assez questionné.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 12:33

"Ce n'est pas l'événement mais la représentation de l'événement qui nous affecte".

Foutaises! Tarte à la crème du management dans la lignée du Stoïcisme. Il existe une adéquation, une concordance naturelle entre représentation et événement. Si perdre un bras (l'événement), n'engendre pas de la tristesse (la représentation), c'est que vous êtes fou!

Vouloir contrôler artificiellement la représentation indépendamment de l'événement, ce n'est pas sain! Il existe une logique et un ordre naturel des représentations en rapport aux événements.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 12:31

Océan de sagesse? Océan de platitude oui! La moindre de ses paroles est reprise et sacralisée, bien qu'il soit, en plus d'être un agent de la CIA, un crétin patenté!

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 23:42

 

 

Mon pays me manque. Les français ont des moeurs étranges. L'exil est parfois douloureux.

Mais c'est le propre du Malouin de s'aventurer en des terres lointaines et déroutantes.

Je perpétue donc la tradition.

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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 20:45

 

 

Troubles identitaires profonds. Je ne sais plus qui je suis, à nouveau, depuis 2 jours. Effondrement psychique. 2 soirs de cuite pour tenter d'atténuer la souffrance. Je ne sais pas ce que j'ai fait pour mériter ça. Je ne connais pas la paix. Effondrement de type borderline. Je ne sais plus qui je suis, donc comment me situer par rapport aux autres. Donc je les évite.

Déchéance physique. j'ai beau m'entraîner, je ne ferai jamais 42cm de tour de biceps. Toute ma vie est un cauchemar. Je suis assailli par des images où j'ai le mauvais rôle.Un idiot dont tout le monde se moque. Je ne peux donc pas aller vers les autres. Mince, poitrine étroite, bras maigres, avec la personnalité qui correspond. Effacé, réservé, timide. Un pauvre type. J'aurais aimé être Depardieu. Mais j'aurais beau faire, je ne changerai pas ma personnalité profonde. 

Toute ma vie est ratée, celle d'un raté. J'ai tout raté.

Je peux faire des choses hors de l'ordinaire, sauter en parachute, écrire, combattre, mais tout ce que les gens normaux font, la vie pratique m'échappe totalement.

Angoisse absolue de ne pas trouver les mots, et donc de ne pas pourvoir me défendre. Dois chercher un appart sur Poitiers, mais me sens incapable de le faire. Affronter les gens, remplir les papiers, procéder à l'état des lieux. Me sens incapable de rien faire.

La peur me domine. J'aimerais tellement savoir qui je suis, ne plus avoir de problèmes avec moi-même, être en paix.

Un écrivain hier, Leroi je crois, disait qu'il avait la tentation du suicide, mais qu'il ne le ferait pas pour écrire et raconter la vie, ce que ça fait d'être vivant.

Il citait une lettre de Tolstoï à sa femme, qui venait de tenter de se tuer.

Tolstoï écrivait quelque chose comme: "qui te dit que les 3 ou 4 dernières semaines de ta vie, que tu ne vivrais pas si tu te tuais, ne seront pas les plus belles, celles qui expliqueront tout, justifieront tout, compenseront toutes les souffrances."

Cela fait plus de 20 ans que je ne me tue pas pour ces 3 ou 4 semaines de joie et de paix. Je suis lasse.

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7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 21:20

 

 

Je lisais un livre sur La Mettrie dernièrement "La Mettrie, un matérialisme radical", par Claude Morilhat.

Je désirai intégrer l'association des amis de La Mettrie, mais je n'ai trouvé aucune référence sur le net. D'origine Malouine et philosophe, comme moi du reste, je trouvai que La Mettrie n'était pas mis en valeur par sa ville qui, emplie de grands hommes, de Corto Maltese réels, d'écrivains, mais traditionnellement catholique et monarchiste, préfère louer les mérites de Chateaubriand, de Surcouf, de Lamennais, de Jacques Cartier, de La Bourdonnais, plutôt que ceux de Maupertuis ou La Mettrie.

Mais ce dernier, novateur exceptionnel par son matérialisme radical, était si extême qu'il choquait également les matérialistes les plus endurcis de son temps, à savoir Voltaire, Diderot, D'Holbach.

Sa lecture m'a enthousiasmé,

La même passion, le même côté provocateur coule dans mes veines.

Il n'est pas impossible, qu'en plus de partager une ascendance avec Jacques Cartier, Chateaubriand et Duguay Trouin, quelques gênes dominants de l'organisme La Mettrie ne m'est été transmis.

Moi qui avait mis en exergue de mon mémoire la formule choc de Darwin : "Celui qui comprendra le fonctionnement du babouin fera plus progresser la métaphysique que Locke" , et l'avait jetée à la face des professeurs spécialistes de l'idéalisme allemand, j'aurais sans doute été approuvé par La Mettrie qui, à n'en point douter, aurait été l'ardent défenseur des thèses Darwinienne.

 

Son matérialisme, dans la lignée d'Epicure et annonçant "L'homme neuronal" de Jean-Pierre Changeux, donnant à Onfray le titre d'un de ses essais "L'art de Jouir", pousse très loin le concept Cartésien d'animal automate, de corps réduit à un mécanisme, puisque La Mettrie l'applique non seulement au corps de l'homme, comme Descartes, mais à son âme, qui n'est que conscience provisoire et épiphénomène du corps, d'où le titre de son essai le plus connu "L'homme machine".

Puisque l'homme n'est homme que par son corps, tel homme par tel corps, que l'environnement ne modifie sa conscience qu'en tant qu'il altère son corps d'abord, on peut dire que l'homme n'est pas davantage que son corps, que le tout n'est pas plus que la somme de ses parties, comme chez Bergson, mais au contraire qu'il lui est complètement réductible.

Ainsi, adieu spiritualisme mais adieu aussi au matérialisme dialectique, à l'existentialisme, à l'existence prècède -mystérieusement-  l'essence, mais place au processus sans sujet, aux pures et sans restes déterminismes des situations.

Dans un tel contexte, il ne saurait plus y avoir ni survie de "l'âme" individuelle, ni libre-arbitre. Cela change-t-il quelque chose? Comprendre les criminels n'empêche pas la sanction, non pour leur responsabilité niée, mais pour éviter qu'ils ne nuisent.

Comprendre les processus chimiques inhérents à l'amour n'empêche pas d'aimer.

Un homme ne se suicide pas parce que la lecture des Stoïciens l'y incite, car s'il était heureux, il passerait outre, mais il se tue parce qu'il ne voit pas d'issue à une situation qu'il perçoit comme désespérée.

En bref, savoir, comme dit Spinoza, que "l'homme se croit libre parce qu'il est conscient de ses actions mais ignorant des motifs qui le déterminent à agir." n'empêche pas le monde de tourner. Simplement, progressant dans la connaissance, on ne peut plus faire comme si on ne savait pas, et l'on doit oeuvrer pour réformer les institutions et accéder à l'Ultra-humain, comme l'écrit Teilhard de Chardin, ou au transhumanisme comme l'on dit maintenant.

Si le corps fait l'homme, l'homme dans son humanité mais aussi dans son effroyable bêtise la plupart du temps, et personne n'y échappe totalement, alors un corps amélioré semble la solution idéale pour que cesse l'âge de pierre où nous sommes toujours.

Le matérialisme radical n'est d'ailleurs pas nécessairement incompatible avec l'humanisme, puisque le libre-arbitre ne lui est, à mon avis, pas nécessaire. Otons à l'homme sa liberté. Sa conscience, bien qu'éventuellement épiphénomène, a-t-elle disparue, ses oeuvres d'art, ses constructions ont-elles disparues, ses caractéristiques, la complexité du "Phénomène humain", ont-elles disparues? Eh bien non, tout cela reste en place.

 

La Mettrie a de belles formules.

"Les seuls philosophes qui méritent de la Patrie sont les médecins". Valorisation de la médecine, comme chez Descartes, mais La Mettrie était médecin et c'est par l'exercice de son métier qu'il comprit l'influence des processus physiologiques sur l'esprit, de l'organique sur la conscience, ce qui amorça peut-être, en tout cas fortifia sa vision du matérialisme et lui donna des arguments.

"Le matérialisme est l'antidote de la misanthropie". En effet, si l'on considère les hommes par rapport à une norme transcendante à laquelle ils doivent correspondre, se hisser, dans ce cas ils sont libres de le faire ou de ne pas le faire, car autrement il n'y aurait pas de devoir être, de devoir faire, alors comment ne pas les juger et mépriser?

Mais si on les considère comme des machines, allant comme elles peuvent jusqu'où elles peuvent selon leurs natures, leurs limites et la nécessité, sans liberté aucune, alors effectivement, le jugement fait place à la compréhension d'un enchaînement de causes et d'effets, triste mécanique menant le monde et les hommes comme des marionnettes, et il n'y a plus que de la pitié et une espèce de spectacle pathétique et grotesque.

 

Cette conception matérialiste et désillusionnée s'accorde mieux avec l'Epicurisme qu'avec le Stoïcisme. Le plaisir, la volupté sont le but de la vie, et l'ascétisme Stoïcien y est vivement critiqué comme trop dur, inhumain, désincarné. Les Stoïciens sont "sévères, tristes, durs". Ils ont fait "abstraction de leur corps".

La Mettrie respectait grandement Montaigne "le premier Français qui ait osé penser", mais lui reprochait de rester encore trop imprégné des doctrines Stoïciennes, "d'avoir cru, comme les Stoïciens, que la mort devait faire la principale étude d'un philosophe [...] La philosophie bien réglée conduit à l'amour de la vie, dont nous éloigne son fanatisme (car elle a le sien) ; mais enfin elle apprend à mourir, quand l'heure est venue."

 

 

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 21:08

 

 

J'ai vu un magnifique papillon bleu, aux ailes blanches et bleues, au bleu clair comme le ciel et la mer. Je l'ai contemplé, fasciné, et je me suis dit qu'il était inconscient de sa beauté, que s'il en prenait conscience, il chercherait à la préserver, comme Dorian Gray, et qu'il serait foutu alors, qu'il ne pourrait plus prendre de risques, qu'il ne pourrait plus vivre.

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