Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 15:44
Je suis surpris qu'on n'interroge pas plus les chiffres resultant des enquetes sociologiques. Les journaux nous ont rapporte recemment trois exemples de chiffres non questionnes. 1/ Faire l'amour est bon pour la sante, puisqu'il y a une correlation entre ceux qui vivent longtemps et ceux qui font l'amour souvent. 2/Marcher vite idem. 3/Manger de la nourriture grasse, comme des cheese burger au Mac Do, favorise la depression. Mais il ne vient pas a l'idee de ceux qui extrapolent sur ces enquetes que ce n'est pas faire l'amour ou marcher vite qui donnent la sante, mais qu'a l'inverse, si on fait plus souvent l'amour que la moyenne, ou si l'on marche plus vite, c'est qu'on a plus d'energie, d'envie de vivre, et c'est pour cela qu'on vit plus longtemps. Ce n'est pas parce que quelqu'un de mou, qui n'aime pas la vie, va se mettre a marcher vite pour rallonger sa vie, que cela fonctionnera. C'est stupide. D'ailleurs, il n'en eprouvera pas l'envie, puisqu'il souffre d'un defaut d'energie qui explique son peu d'enthousiasme. Quant a ceux qui mangent au Mac Do, ils sont souvent assez pauvres et negligents de leur apparence, et donc reunissent les conditions de la depression avant l'ingurgitation de nourriture grasse. Donc ce n'est pas parce qu'on mange du gras qu'on devient depressif, c'est l'inverse. CQFD Faut faire parler les chiffres, au lieu de les prendre beatement.
Partager cet article
Repost0
2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 14:55
J'ai lu dans un "Libe" recent le compte-rendu du proces de 4 jeunes criminels, qui ont commis un acte monstrueux. Ils ont torture d'une effroyable maniere un homosexuel, puis l'ont cache dans les bois, le croyant mort. La victime s'en est finalement sortie, mais tres diminuee, avec le cerveau a moitie detruit. Ma premiere reaction fut de juger tres severement ces individus et leur acte abominable, puis, au fur et a mesure que je lisai l'article, je passai progressivement de la condamnation a la comprehension des causes et des effets. J'en devinai le processus de l'interieur. D'abord, une enfance difficile, certains des jeunes etant eux-memes violes, puis l'echec scolaire et l'exclusion du systeme, les petits delits, le BEP dont ils ne poursuivent qu'un trimestre, l'horizon dont les possibilites s'epuisent, et pour finir la fin irremediable de toute illusion positive vers une fin heureuse, l'alcool pour oublier, et malheureusement, un jour ou tout va mal, l'acte irreparable sur le bouc-emissaire du moment. Comme cet itineraire est proche du mien ! Moi aussi, j'aurais pu faire cela. Comme j'en ai ete pres ! C'est la chance qui m'a permis de l'eviter, les circonstances, une famille davantage presente. Mais d'un coup, je me suis vu en eux. Et j'ai compris. Ils ont detruit une vie,et ils ont detruit la leur, bien ravagee deja. Et quelle va etre la suite de cet enchainement malheureux ? Pour la victime, les possibilites sont terriblement reduites. Pour les jeunes criminels, c'est la realisation de ce qu'ils pressentaient de leur terrible destin, l'enfermement, des dizines d'annees de prison qui ne sont pas la vie, ou se succederont violence sur violence, et a laquelle ils succcomberont. Ces jeunes, qui peuvent etre intelligents, se savaient condamnes, mais le faible espoir qui leur restait s'est definitivement eteint. C'est desesperant. Ne pourrait-on parvenir un jour a voir clair dans tout cela et a interrompre la malediction qui veut qu'un crime en entraine un autre, et ce jusqu'a epuisement de toutes les forces vitales de l'homme, vendetta planetaire qui, de la faute de l'homme qui prefere depuis toujours la condamnation a la comprehension, a pris une telle ampleur qu'elle menace maintenant la vie terrestre dans ses fondements? Je plains ces pauvres delinquants, et je plains leur victime. J'ai ete l'une et les autres, successivement et parfois simultanement. Je me reconnais en leur vie brisee. J'en porte les stigmates.
Partager cet article
Repost0
2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 14:36
Je ne parviens pas a comprendre ceux qui fabulent, qui en rajoutent. Pourquoi eprouvent-ils ce besoin ? En fait, peut-etre est-ce parce que j'ai beaucoup vecu que je peux me contenter de la verite. J'ai reellement eu une enfance difficile, j'ai ete leader ( berne quand meme ) dans la violence,j'ai connu le centre ferme, j'ai fait l'armee dans des conditions tres difficiles et j'y ai laisse des plumes, j'ai participe a des tournois d'arts martiaux il y a deja longtemps, et j'y ai atteint un niveau honorable, j'ai ete confronte a des situations ou ma vie etait en jeu, j'ai fait plusieurs petits boulots,j'ecris, j'ai une maitrise de philo,j'ai ete vire d'une quantite impressionnante d'endroits, j'ai tente la redemption religieuse en Temple et Monastere, je me suis cru Christ et Bouddha. Je ne sais toujours pas pourquoi je continue a lutter, ce qui me pousse. Je n'ai pas a jouer le personnage tragique, le heros brise,je le suis malgre moi depuis trop longtemps. Pourquoi devrais-je faire semblant d'avoir vecu tout cela puisque je l'ai vecu? Dans mes fantasmes, je m'invente parfois des vies, et j'ai la tentation de les faire croire, mais finalement, ma vie reelle me suffit, et loin d'en rajouter,j'en retranche, ayant beaucoup trop de choses a cacher encore.
Partager cet article
Repost0
2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 14:29
Parfois, la comprehension des sources de la seduction me deprime. Quelques soient les raisons qui poussent certains etres a etre attires par moi, elles ne sont jamais gratuites. Il s'agit toujours de puissance, de performance, d'animalite en fin de compte. Clochard et debile, je perdrais tout attrait. Il me suffit de me laisser pousser la barbe pour en perdre la moitie. Et la mort m'effraie car les morts n'attirent plus personne. Qui m'aimera, mort, non pas pour ce que j'aurais ete, mais dans et pour mon etat actuel, un sac d'os ?
Partager cet article
Repost0
2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 14:23
Nombre d'intellos tendance ( tels ceux qui gravitent autour de Deleuze, de Barthes ), se moquent d'aventuriers qu'ils jugent comme de petits ecrivains sans style ( London, Gary ). Pourtant, on a des heritiers de la grande bourgeoisie d'un cote, qui ne font rien sinon produire du verbiage ( tel Aragon pour qui se promener la nuit dans le Parc des Buttes Chaumont relevait de l'exploit ) et de l'autre des etres a la vie remplie. D'un cote, des etroits qui glosent sur le corps et la grande Sante, de l'autre des individus qui ont un corps et la grande Sante. D'une part des heritiers donc, et de l'autre des aventuriers. Le choix est vite fait.
Partager cet article
Repost0
2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 14:12
Plus je vais, et plus j'ai les religions en horreur ( surtout les monotheismes ), les institutions, mais aussi les hommes qui les incarnent soi-disant le mieux, les mystiques, qui me paraissent meme pires que les autres en ce qu'ils prennent au serieux des aberrations contre nature. Quelles que soient les perspectives critiques, et il y en a beaucoup, elles reviennent toutes a ceci qu'elles empechent l'homme de vivre sa vie, qu'elles le trompent par de fausses esperances qui different indefiniment son epanouissement ici et maintenant !
Partager cet article
Repost0
2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 14:05
Lacan, qui incarne a mon avis magnifiquementla tendance psychotique propre a un certain philosopher, en plus d'etre un psychopathe caracteristique, a le don d'attirer a lui les psychotiques en vertu de l'adage "qui se ressemble s'assemble", ou l'ane frotte l'ane :"asinus asinum fricat". Et ca forme d'incroyables assemblees de psychopathes, les cartels comme ils les appellent.
Partager cet article
Repost0
11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 14:27

 

  Lorsque j'étais très préoccupé par des problèmes religieux, du type "Entre la vérité et le Christ, si les deux s'excluent, je prends le Christ", ou "Si Dieu est mort tout est permis" ( Dostoievski ), ou bien "soit le Christ est réssuscité et est réellement le Sauveur du monde, soit il n'est pas réssuscité et le message évangélique perd toute sa puissance, sa raison d'être" ( Kierkegaard ), j'étais essentiellement fasciné par la littérature russe.

Or, avec le temps et mes changements d'orientations, j'ai tranché dans le sens de l'immanence contre la transcendance, et les problèmes existentiels tels que développés chez les auteurs russes appartiennent à mon passé, à tel point que je ne parviens pas ( sans doute pour des raisons psychologiques ) à lire "Les Possédés", seul grand roman de Dosto que je n'ai pas lu.

Dès que je l'aborde, il me tombe des mains, et pourtant Dosto a longtemps été l'incontestable number one pour moi.

Je ne parviens pas, également, à entreprendre sérieusement la lecture de "Guerre et Paix", bien que cette oeuvre semble une ode à la vie. C'est peut-être la longueur du livre qui me rebute, car le temps employé à cette lecture, je ne pourrais réellement m'intéresser à rien d'autres, et j'ai suffisamment délaissé une certaine part du réel pour ne pas en rajouter.

Le dernier grand Russe que j'ai lu, c'est Gontcharov et son "Oblomov"

 

J'ai l''impression que les russes, dans l'ensemble très religieux, se sont fourvoyés.

S'ils paraissent si tendus, si déchirés entre aspirations charnelles et religieuses par exemple, c'est qu'ils tentent de guérir de leur névrose en les renforcant.

Ce que Sartre écrit sur Kierkegaard, à savoir qu'après s'être libéré de l'esprit de système Hégélien par l'éloge de la singularité existante, il s'est renfermé dans une idéologie particulière ( le protestantisme pris au sérieux ), on peut l'appliquer à Dosto par exemple ( l'orthodoxie prise au sérieux ).

 Or, prendre la religion ( surtout monothéiste ) au sérieux, c'est se constituer une sorte de surmoi intense et omniprésent, une intériorisation d' un idéal du moi qui éloigne de soi, et s'empêcher de vivre ( Stirner puis Freud ).

 

Et tous les romans de Dostoievski sont imprégnés de ses névroses, et ses personnages également.

C'est très puissant, fascinant, attachant, mais c'est aussi très lourd.

Le plaisir charnel y est toujours implicitement condamné, la femme est considérée soit comme une Sainte chaste, soit comme une prostituée promise à la grâce qui peut être sauvée, mais la chair, l'abandon à la chair, y est toujours l'oeuvre du démon.

Et cela, on le retrouve complètement dans une partie de l'oeuvre de Tolstoï, et plus encore dans sa vie. Pourtant, il aimait la vie, mais comme il était terrorisé par la mort, il en vint à rejeter tout ce qui passe, est éphèmère, comme quelque chose d'inessentiel, et par conséquent à se priver de tout ce qui est seul à notre portée, et donc à lutter contre sa propre nature, et la nature en lui, et finalement, il aboutit à des tensions, des contradictions sans issue.

 

Toute autre me paraît l'option américaine.

Les grands auteurs américains cherchent à guérir de leurs névroses en en sortant.

Cela conduit non à un renforcement des tensions liées à l'adhésion insatisfaite à une idéologie particulière, mais à ce que Gilles Farcet ,à propos de Thoreau, Miller, Snyder ou Kenneth White ( écossais ) nomme "l'individualisme cosmique".

 

Les auteurs américains, grands originaux, cherchent leurs voies, et en s'individualisant à outrance, rejoigent l'universel et les vérités essentielles.

Cela ne va pas sans heurts, et certains chutent.

Mais c'est ce qui donne à leurs oeuvres quelques soient leurs sècheresses ou leurs excès, la couleur de la vie.

Je pense notamment à Thoreau, à Melville, à London, à Hemingway, à Miller, à Fante, à Kerouac, à Toole, à Harrison.

 

Il me semble que la force d'une tendance majoritaire de la littérature américaine, son impact actuel, vient de son adhésion à la vie, aux possibilités qu'elle offre et qu'elle essaie de faire fructifier, et non de l'opposition à la vie telle qu'on la rencontre chez beaucoup de russes, mais aussi, en France, chez Baudelaire, Bloy, Bernanos, Houellebecq par exemple.

 

C'est cette dimension de la littérature américaine qui est, d'après moi, la vraie spiritualité, et c'est cela qui m'attire.

Partager cet article
Repost0
11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 12:52

 

 

 Thoreau est pour moi un référent. Il est le précurseur de tout ce que l'Amérique a compté et compte de libre et subversif.

Les Mark Twain, London, Steinbeck, Miller, Kerouac, Fante, Bukowski, Toole, Harrison et autres en sont les continuateurs, avec leurs modalités propres.

On parle sans cesse de "Désobéissance civile" qui influença beaucoup de contestataires, à commencer par Gandhi, dont les deux principaux maîtres furent Tolstoï et Thoreau.

 On oublie un peu "Walden".

 

Ce livre est très étrange. Je ne pense pas qu'il ait très bien été traduit. Et malgré cela, il est si profond, si original, ( je n'ai jamais rien lu qui m'ait donné cette impression ) qu'il est parfois difficile à lire.

Ce n'est pas qu'il soit complexe, ou tout à fait neuf dans ce qu'il propose, c'est la façon dont l'auteur s'y prend pour nous éclairer qui est surprenante et peut parfois sembler farfelue tant cela nous sort de l'ordinaire.

 

Thoreau a le mérite d'oeuvrer pour la vie. Il est un maître, un véritable philosophe qui ne s'est pas satisfait d'une conceptualisation, mais qui a réellement vécu, et qui est parti serein quand c'était l'heure, non pas faussement ou par l'usage de quelque artifice, mais naturellement et tout simplement, parce qu'il avait réellement et pleinement vécu.

Cet auteur nous dit qu'à la limite, on ne devrait écrire qu'empli d'énergie et de joie, de force tranquille puisée dans l'harmonie et l'abondance de la nature, et ne transmettre que cela, cette vie.

C'est tellement différent des conceptions occidentales, qui associent trop souvent l'artiste, la création, à la maladie, à la neurasthénie ( le romantisme, Baudelaire, Cioran, Houellebecq...).

C'est bon de montrer qu'il y a d'autres voies, que si "génie" et  "folie" sont souvent liés ( Van Gogh, Schumann, Artaud ), ce n'est pas une fatalité.

 

Thoreau, dans "Walden", développe ses intuitions, ses impressions dont on peut se servir pour notre propre vie.

Bien sûr, il s'agit de notre vie, et pas de la sienne, c'est à nous de nous faire nous-mêmes.

Mais, luçide, Thoreau le dit aussi. Son but n'est pas qu'on le suive, c'est de contribuer à ce que chacun trouve sa voie, s'éveille selon ses aptitudes, goûts, besoins, désirs propres.

 

Ainsi,certaines de ses vues sont contestables.

 

Par exemple, il prône le détachement des biens naturels, mais il n'avait pas d'enfant et en avoir complique les choses.

Les parents veulent que leurs enfants aient au moins l'essentiel. Thoreau aussi le voulait, mais l'essentiel pour un enfant, et pour beaucoup d'hommes en fait, comprend aussi du superflu, du superflu "nécessaire" pour la majorité des individus pour lesquelles les conditions de vie de Thoreau, son dénuement ne seraient pas supportables.

 

De même, lorsqu'il dit qu'il n'y a pas de meilleure odeur que celle de l'air frais que l'on inspire, j'étais, comme mu par un souci mimétique. d'accord. Je me souvenais de sensations fortes, pleines de vie, où je "sentais" l'air, et c'était bon.

Mais finalement, en étant honnête avec moi-même, je m'aperçus que ce n'était pas l'odeur que je préférais, que je divergeais à cet endroit de Thoreau. Moi, l'odeur que j'aime par-dessus tout, c'est l'odeur des femmes qui me plaisent. Elle m'enivre littéralement. Je ne pourrais vivre que de cette odeur, je serais comblé.

 

Mais qu'importe ces différences, Thoreau n'oblige personne à le suivre, il m'impose rien.

 

Il ouvre pleins d'autres pistes, et ce que je pourrais en dire ne serait que la perspective d'un ignorant ( intellectuel aspirant à la sagesse, mais pas libéré ) à propos d'un véritable sage, d'un homme tout simplement.

 

 

Partager cet article
Repost0
11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 12:32

 

 

  Toute la première partie de ma vie, jusqu'à très tard ( à peu près 24 ans ), je me suis orienté vers un endurcissement outrancier. Je cherchais à vaincre ma peur de la mort.

Pour cela, il fallait que je démontre qu'elle n'était rien de négatif, et que je l'expérimente si je puis dire, afin d'en être assuré avant de mourir.

Je me livrais donc à quantité d'exercices ascétiques, des lectures multiples, des traités mystiques exposant pourquoi nous ne devrions pas craindre la mort. Je devenais une machine, refoulais mes sentiments, dans le genre Kantien, le primat de la volonté, le "tu dois donc tu peux", et, comme tous ses efforts étaient contre nature, j'en payai le prix, manifesté par de multiples symptômes psycho-somatiques.

Quelque chose n'allait pas en moi, j'étais comme scindé en deux et ennemi de moi-même !

 

Puis j'eus une révélation.

La vie avait une valeur, elle était un bien, et par conséquent, la peur de la mort était naturelle et justifiée.

Je pris conscience que tous mes efforts depuis des années, les combats, l'isolement, l'engagement chez les Paras, la quête religieuse et mystique etc étaient contre nature, c'est-à-dire allaient contre la vie.

Je m'effondrai sur le moment car tout ce que j'avais entrepris, pensé jusque là était faux et mortifère, dépréciant la vie.

Mon principal problème depuis lors n'est plus comment vaincre la peur de la mort artificiellement, comme par des pratiques méditatives, la religion, mais comment la vaincre naturellement, dans le sens de la vie elle-même.

 

Mes conclusions provisoires aboutirent à la recherche de la vie heureuse, où l'instant présent n'est plus concentration forcée sur ce qui est, ce qui serait une base contre nature, mais recherche d'adéquation entre ce que l'on donne et ce que l'on peut donner, réduction du décalage entre ce que l'on réalise et ce que l'on peut réaliser, sorte d'actualisation permanente de ses possibilités, d'où aussi, une limitation des causes de regrets, et une attention à l'instant , attention qui devient une conséquence logique et naturelle de la réalisation, et donc n'est plus artificielle et forcée comme si on en faisait un commencement.

D'où, aussi, le problème social, religieux etc, car il faut que la société puisse permettre ce genre de vie.

 

Toute la deuxième partie de ma vie, ma seconde naissance, date de cette découverte de la valeur de la vie, et de l'inversion des rapports établis entre vie et mort, et c'est proche de l'itinéraire de Nietzsche et de sa rupture avec Schopenhauer.

D'abord, le vouloir-vivre absurde qui nous porte, se manifeste et s'individue dans le corps de chacun, et dont l'homme peut atténuer les effets ( essentiellement de la souffrance ), chez Schopenhauer et Nietzsche comme disciple.

Puis la découverte que la joie est aussi positive et qu'il faut aller dans le sens de la vie, et affirmer le vouloir-vivre ( Nietszche après sa rupture avec Schopenhauer ).

 

Toutes les réflexions postées sur ce blog sont issues de la révélation à partir de laquelle j'ai orienté différemment mes efforts. Peut-être ai-je là trouvé ma voie.

Partager cet article
Repost0