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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 20:00

 

 

A mon sens, les Samouraïs se sont dupés eux-mêmes.

Ils n'ont pas pris les choses du bon côté et ont cédé sur l'essentiel, leur vie même.

Vivant dans des conditions très difficiles, où ils risquaient leur vie très souvent, ils devaient se préparer en permanence à la mort.

Du coup, ils adoptèrent l'idéologie zen, bien adaptée à leur genre de vie, développèrent leur impassibilité face à la mort, et partant au combat le coeur léger, ils moururent en grand nombre.

Ce sont les conditios matérielles, les conditions effectives d'existence ( Marx ), qui expliquent leur comportement.

Cependant, s'ils avaient affronté et accepté la vérité, et s'ils l'avaient privilégiée à leur réputation, ils auraient reconnu la valeur de la vie, donc ils n'auraient pas suivi une idéologie dont une des formes particulières en dépréciait l'importance, et refusant le combat, ils seraient restés vivants et jouisseurs.

 

Je vais prendre un autre exemple.

Quand on dit qu'il ne faut pas craindre la mort dans le combat, c'est vrai, mais c'est pour ne pas être troublé et être plus efficace, donc pour rester en vie, car si l'on doute une fois engagé, c'est fatal.

Donc, il y a un paradoxe.

On annihile en soi l'enjeu du combat pendant que celui-ci dure (rester vivant et indemne ) mais c'est le moyen pour y parvenir, donc il y a comme un désaccord entre le moyen ( vaincre sa peur ) et la finalité ( puisqu'on cherche à rester en vie, voire à préserver la vie adverse, c'est que la peur est légitime et justifiée en quelque sorte ).

 

Le comprenant, les guerriers cessent de combattre avant même que le combat soit engagé.

Si le but, c'est de servir la vie, et si les techniques physiques et mentales sont juste mises en place pour ce but, on comprend qu'il fahut couper le mal à la racine, et, en évitant le conflit avant qu'il ne commence, on peut abandonner toutes les techniques. Elles n'ont plus leur utilité, leur fonction, leur place pour un coeur pacifié.

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 19:55

 

 

 Je pense que ce qu'on entend par vaincre son ego, ce n'est pas chercher à le supprimer, mais ne plus avoir de problèmes avec. N'étant plus alors travaillé par un souci de différenciation, on ne se préoccupe plus de savoir qui l'on est, on ne juge ni ne méprise plus autrui et la crainte de la mort elle-même ( la mort comme retour à l'indifférenciation originelle ) est atténuée sous au moins un de ces aspects.

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 21:20

 

 Mon avis sur le personnage et l'oeuvre est ambivalent. J'aime son courage, mais il a son revers dans son mépris pour plus faible que lui.

 

Vu son gabarit, défier Tyson relèverait du courage, mais corriger Besancenot ou Dantec franchement !

Ceci dit, il reste courageux, et se ranger au côté de Le Pen après le Parti communiste le montre assez car il y faut plus de courage que défiler par millions contre.

 

Quant à l'oeuvre, il est nettement meilleur essayiste que romancier. Il développe des tas d'idées intéressantes ( sur le féminisme, les logiques de classe par exemple ), et cela n'a rien d'étonnant puisque Marx lui sert de fondement.

Il lui faudrait ajouter Freud et Darwin pour être "complet".

 

Freud pourrait l'aider à guérir de ses névroses. Par exemple, dans "Sociologie du dragueur", où Soral, par ailleurs, montre bien que les rapports de domination et d'exploitation sont les réels motifs des relations hommes femmes, il explique qu'il recherchait la mère dans ses conquêtes et qu'il ne pouvait donc coucher sans désacraliser et donc être déçu. Or, l'homme sain et mature ne recherche pas une mère dans ses maîtresses, ce qui lui évite par ailleurs une rivalité malheureuse et castratrice avec ses enfants s'il en a.

 

Là où je diverge totalement, c'est sur l'aspect paranoïaque du personnage et sur sa focalisation sur la communauté juive, comme source de tous les maux, même s'il ne le reconnaît qu'à demi mot.

 

Il existe une entraide entre les membres du Peuple Juif, une préférence communautaire, mais comme cela existe chez les Italiens, les Portugais, les Russes, les Sénégalais, les Marocains etc, ni plus ni moins.

 

Et s'il est vrai que Arthur, Drucker, Gad Elmaheh, Michael youn peuvent être considérés comme des abrutisseurs du Peuple, je ne pense pas que Djamel Debbouze, Lagaff, Ardisson, Naguy, Delarue, Bigard, Coé, Sébastien, Eric et Ramzy appartiennent à cette communauté!

Sans  compter le génie propre à ce Peuple, qui, du fait de son ouverture à l'interprétation, a engendré un nombre impressionnant de "grands hommes" et de grandes créations; Que l'on songe seulement à Kafka, Proust, Zweig, Spinoza, Bergson, Einstein, Lévy-Strauss, Marx, Freud, Wittgenstein, Husserl, Woody Allen pour s'en convaincre.

 

Quant à la défense du "bon peuple de France", si elle est légitime en tant qu'il n'est dans l'ensemble ni responsable ni bénéficiaire de l'esclavage par exemple, elle ne l'est pas en ce qu'il tient son rôle dans son abrutissement, sa dégradation ( la servitude volontaire ), et qu'il porte en lui un antisémitisme très ancien et bien réel.

En fait, c'est la Shoah, pour un temps hélas, qui a rendu tabou l'antisémitisme, mais avant guerre, et même juste avant le dévoilement des horreurs commises, et Bernard Henry Lévy parmi d'autres a eu raison de l'écrire, il imprégnait la Société Française. Mon grand-père a même été témoin de lynchages de juifs par des français "ordinaires" pendant la guerre !

 

N'en déplaise à Soral

 

 

 

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 20:39

 

 Claude Lévy Strauss a été critiqué assez violemment parce qu'il a mis en garde contre le mélange des cultures quand le mot d'ordre était la valeur du métissage, et a été accusé de faire le jeu de l'extrême droite, alors qu'il était plutôt de gauche.

Le problème, c'est qu'un excès de mélange conduit à une uniformisation culturelle subordonnée à la puissance dominante.

 

C'est pour cela qu'un peu de mélange enrichit les cultures, mais qu'un excès de mélange tue leur spécificité en les diluant.

Et il faut s'en protéger.

Le meilleur exemple, c'est la domination actuelle des USA. On prétend que dans l'ensemble, les pays dominés par cette influence préservent une production indigène. Certes, mais les USA écrasent tout, car si chaque pays conserve sa production, celle-ci ne s'exporte pas, et chaque pays n'importe principalement que des produits USA.

Pour chaque pays, il y a genre 50% de production interne, 48% d'importation provenant des USA et 2% d'importation des productions de tous les autres pays, avec une exportation de ses créations culturelles quasi nulles.

 

Donc, il y a bien une terrible homogénéisation culturelle dans le monde.

 

Et puis, le mélange peut corrompre, dégrader et non élever. Par exemple, la plupart des Indiens d'Amérique du Nord se disent encore imprégnés de Chamanisme, mais aussi Chrétiens. Or, le Christianisme et son esprit mortifère ne s'accordent pas avec la formidable énergie des principes spirituels chamaniques. Il les pervertit, les fausse dans ses fondements, en détourne le sens.

 

Ce syncrétisme contre nature, on le trouve aussi bien en Extrême-Orient, ou le Taoïsme et le Confucianisme, dans le sens de la vie, sont en contradiction avec le Bouddhisme ( le Bouddhisme de base et des 4 nobles vérités, pas nécessairement le zen ), qui déprécie la vie.

 

Donc, le mélange n'est pas toujours source d'enrichissement, il peut être corrupteur, et nihiliste.

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 15:30
Mon point de vue sur l'homme et l'ecrivain est contraste. Il ecrit bien, il est motivant, et donne l'envie de lire les auteurs qu'il apprecie, et il est en cela bien superieur a la majorite des erudits universitaires. Par exemple, c'est son "Maitre et complices " qui m'a inspire la lecture de Montherlant, qui a lui-meme ete un "maitre" pour moi pendant deux ans, ce qui n'est pas peu de choses. J'ai aussi ete amene a relire Schopinou, notemment les passages que Matzneff mentionne dans ce livre. Mais globalement, son style surpasse ses idees. Considerer que Schopinou, dont l'oeuvre est tout sauf consequente, est le plus grand philosophe, c'est quand meme bien faible. Et preferer les Peres du desert ou la Phiocalie a Freud, Marx ou Darwin, c'est montrer que loin d'etre reellement l'anti-conformiste qu'il se pretend, il est le prisonnier et le parasitaire de la classe dominante ( Sartre ), qui le lit et le nourrit. Car au fond, rien de tres glorieux dans le fait de seduire de jeunes lyceennes de son avantageuse position. Au fond il sert le discours que les puissants attendent de lui, provocateur dans les moeurs ( les grands bourgeois font semblant d'etre choques ), mais ne s'interessant pas a tout ce qui pourrait bouleverser effectivement l'ordre du monde, louant Nietszche et pourtant docile au triomphe des superstitions, scinde en lui-meme, petri de contradictions problematiques parce qu'il n'a pas choisi, parce qu'il n'a pas tranche entre l'atheisme et la croix, et il ne sait donc comment s'orienter en cette vie. Il pense s'en tirer a bon compte en louant l'esprit de contradiction comme manifeste de la complexite. Oui, mais... Les angoisses, l'hypocondrie, c'est lui qui les porte. Un exemple de mauvaise foi : -Je crois me souvenir qu'il dedramatise la prostitution dans l'Asie du Sud-Est, parce que les prostituees preferent cette condition aux travaux harassants des champs. Mais c'est justement cela le scandale! Elles n'ont qu'une seule alternative, soient elles sont exploitees et abruties par le travail, soit elles vendent leur corps aux touristes qui realisent tout ce que leurs compagnes leur refusent et donc n'y vont pas a la legere dans l'avilissement. Voila de l'alienation, de la belle lutte des classes ! Mais Marx n'est pas interessant. Ses ecrits ne valent pas ceux de Gregoire de Palamas, n'est-ce pas Gabriel !
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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 16:00
J'ai tente de relire les commentaires de Mishima a propos du "Hagakure", celebre traite sur la facon dont doivent se comporter les guerriers. C'est surprenant comme me parait depasse, voire stupide tout ce qui m'enthousiasmait autrefois. La docilite, l'obeissance, l'indifference a la mort, la plupart des valeurs guerrieres du Samourai comme du chevalier me semblent infondees, contre-nature, mortiferes. Combien me semble plus sage un Celine, si pitoyable puisse t'il paraitre, qu'un Ernst Junger sans peur et sans reproches. Au moins Mishima s'est-il efforce a cette durete minerale, car il n'etait pas de ces brutes monolithiques au naturel, comme Kessel! Mais pourquoi gacher son potentiel vers des aberrations ? Lui qui s'est moque de la psychanalyse en avait bien besoin me semble t'il. Toutes ses obsessions, comme se sculpter un corps d'acier afin d'en faire offrande a la mort, c'est surprenant. Oui, il faut peut-etre, pour bien partir, meriter sa mort, comme le disait Edith Piaf, mais en vivant pour et de la vie, pas pour et de la mort. Il n'est pas jusqu'a son culte de la virilite, son mepris de la feminite, qui n'ait des antecedents nevrotiques, sorte d'interiorisation d'un modele, ideal du moi qui l'a empeche d'etre lui-meme, et d'accepter, d'assumer, voire de valoriser sa propre fragilite, sa sensibilite. Avec l'ideologie Samourai, il avait tout a portee de main pour renforcer son delire primordial et ses ramifications. Il a meme fonde un ordre, le "Tatenokai", la Societe du Bouclier, et a fini par le Seppuku. Mais la mort est toujours la mort, et comme l'a ecrit Yourcenar a son propos, il n'etait pas plus avance ainsi, le corps pantelant, inerte, un cadavre comme un autre. Son parcours me fait penser a mes errances, mes exercices d'endurcissement toujours plus intenses, mes bains froids, mon interet pour le suicide "a la Japonaise", ma fondation d'un ordre "les Tigres de Sparte", qui pretendait perpetuer l'Esprit Spartiate, en plus dur, avec un code, des conditions physiques a remplir, autant de perspectives qui m'ont conduit vers la legion, les paras, et meme a la mort, avant que par une revelation venue d'on ne sait ou, la nature en moi peut-etre, je compris mon erreur, et l'enchainement desastreux d'une vie desastreuse. Et je revins d'entre les morts, mais la readaptation au monde des vivants est toujours difficile, toujours en cours. Seulement maintenant elle porte ses fruits, de temps en temps.
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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 15:44
Je suis surpris qu'on n'interroge pas plus les chiffres resultant des enquetes sociologiques. Les journaux nous ont rapporte recemment trois exemples de chiffres non questionnes. 1/ Faire l'amour est bon pour la sante, puisqu'il y a une correlation entre ceux qui vivent longtemps et ceux qui font l'amour souvent. 2/Marcher vite idem. 3/Manger de la nourriture grasse, comme des cheese burger au Mac Do, favorise la depression. Mais il ne vient pas a l'idee de ceux qui extrapolent sur ces enquetes que ce n'est pas faire l'amour ou marcher vite qui donnent la sante, mais qu'a l'inverse, si on fait plus souvent l'amour que la moyenne, ou si l'on marche plus vite, c'est qu'on a plus d'energie, d'envie de vivre, et c'est pour cela qu'on vit plus longtemps. Ce n'est pas parce que quelqu'un de mou, qui n'aime pas la vie, va se mettre a marcher vite pour rallonger sa vie, que cela fonctionnera. C'est stupide. D'ailleurs, il n'en eprouvera pas l'envie, puisqu'il souffre d'un defaut d'energie qui explique son peu d'enthousiasme. Quant a ceux qui mangent au Mac Do, ils sont souvent assez pauvres et negligents de leur apparence, et donc reunissent les conditions de la depression avant l'ingurgitation de nourriture grasse. Donc ce n'est pas parce qu'on mange du gras qu'on devient depressif, c'est l'inverse. CQFD Faut faire parler les chiffres, au lieu de les prendre beatement.
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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 14:55
J'ai lu dans un "Libe" recent le compte-rendu du proces de 4 jeunes criminels, qui ont commis un acte monstrueux. Ils ont torture d'une effroyable maniere un homosexuel, puis l'ont cache dans les bois, le croyant mort. La victime s'en est finalement sortie, mais tres diminuee, avec le cerveau a moitie detruit. Ma premiere reaction fut de juger tres severement ces individus et leur acte abominable, puis, au fur et a mesure que je lisai l'article, je passai progressivement de la condamnation a la comprehension des causes et des effets. J'en devinai le processus de l'interieur. D'abord, une enfance difficile, certains des jeunes etant eux-memes violes, puis l'echec scolaire et l'exclusion du systeme, les petits delits, le BEP dont ils ne poursuivent qu'un trimestre, l'horizon dont les possibilites s'epuisent, et pour finir la fin irremediable de toute illusion positive vers une fin heureuse, l'alcool pour oublier, et malheureusement, un jour ou tout va mal, l'acte irreparable sur le bouc-emissaire du moment. Comme cet itineraire est proche du mien ! Moi aussi, j'aurais pu faire cela. Comme j'en ai ete pres ! C'est la chance qui m'a permis de l'eviter, les circonstances, une famille davantage presente. Mais d'un coup, je me suis vu en eux. Et j'ai compris. Ils ont detruit une vie,et ils ont detruit la leur, bien ravagee deja. Et quelle va etre la suite de cet enchainement malheureux ? Pour la victime, les possibilites sont terriblement reduites. Pour les jeunes criminels, c'est la realisation de ce qu'ils pressentaient de leur terrible destin, l'enfermement, des dizines d'annees de prison qui ne sont pas la vie, ou se succederont violence sur violence, et a laquelle ils succcomberont. Ces jeunes, qui peuvent etre intelligents, se savaient condamnes, mais le faible espoir qui leur restait s'est definitivement eteint. C'est desesperant. Ne pourrait-on parvenir un jour a voir clair dans tout cela et a interrompre la malediction qui veut qu'un crime en entraine un autre, et ce jusqu'a epuisement de toutes les forces vitales de l'homme, vendetta planetaire qui, de la faute de l'homme qui prefere depuis toujours la condamnation a la comprehension, a pris une telle ampleur qu'elle menace maintenant la vie terrestre dans ses fondements? Je plains ces pauvres delinquants, et je plains leur victime. J'ai ete l'une et les autres, successivement et parfois simultanement. Je me reconnais en leur vie brisee. J'en porte les stigmates.
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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 14:36
Je ne parviens pas a comprendre ceux qui fabulent, qui en rajoutent. Pourquoi eprouvent-ils ce besoin ? En fait, peut-etre est-ce parce que j'ai beaucoup vecu que je peux me contenter de la verite. J'ai reellement eu une enfance difficile, j'ai ete leader ( berne quand meme ) dans la violence,j'ai connu le centre ferme, j'ai fait l'armee dans des conditions tres difficiles et j'y ai laisse des plumes, j'ai participe a des tournois d'arts martiaux il y a deja longtemps, et j'y ai atteint un niveau honorable, j'ai ete confronte a des situations ou ma vie etait en jeu, j'ai fait plusieurs petits boulots,j'ecris, j'ai une maitrise de philo,j'ai ete vire d'une quantite impressionnante d'endroits, j'ai tente la redemption religieuse en Temple et Monastere, je me suis cru Christ et Bouddha. Je ne sais toujours pas pourquoi je continue a lutter, ce qui me pousse. Je n'ai pas a jouer le personnage tragique, le heros brise,je le suis malgre moi depuis trop longtemps. Pourquoi devrais-je faire semblant d'avoir vecu tout cela puisque je l'ai vecu? Dans mes fantasmes, je m'invente parfois des vies, et j'ai la tentation de les faire croire, mais finalement, ma vie reelle me suffit, et loin d'en rajouter,j'en retranche, ayant beaucoup trop de choses a cacher encore.
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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 14:29
Parfois, la comprehension des sources de la seduction me deprime. Quelques soient les raisons qui poussent certains etres a etre attires par moi, elles ne sont jamais gratuites. Il s'agit toujours de puissance, de performance, d'animalite en fin de compte. Clochard et debile, je perdrais tout attrait. Il me suffit de me laisser pousser la barbe pour en perdre la moitie. Et la mort m'effraie car les morts n'attirent plus personne. Qui m'aimera, mort, non pas pour ce que j'aurais ete, mais dans et pour mon etat actuel, un sac d'os ?
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