En France, beaucoup d’apostats ne peuvent pas le dire à leur famille, à leur environnement. Ils sont obligés de se cacher, de mentir, de faire semblant, pour ne pas encourir l’isolement social, les menaces, l’ostracisme. Beaucoup, aussi, quittent leur domicile et vont vivre loin, pour rompre avec leur milieu. Chez les français de souche, les convertis, il y a le mimétisme, le désir d’appartenir à un groupe. Il y a, aussi, lorsque des français sont isolés parmi des étrangers musulmans, une nécessité presque vitale à la conversion. Mais ils connaissent très mal le coran. Ils se convertissent d’abord, étudient ensuite. La désillusion est grande. L’islam, une religion d’amour ? Désillusion. Le coran, un grand livre ? Désillusion. Le prophète, un saint homme, un modèle ? Désillusion