On n’entend pas les féministes, bien trop focalisées sur les catholiques, mais en Afghanistan, les femmes ont perdu tous leurs droits. Plus le droit de travailler, plus le droit de faire des études, plus le droit de se dévoiler, plus le droit de sortir seule, plus le droit de chanter, plus le droit de s’exprimer. C’est une violence inouïe qui leur est faite. Et pendant que les Afghanes, qui ne peuvent se dévoiler, souffrent, les néo-féministes, dans notre pays, n’ont rien de mieux comme combat que soutenir le droit des femmes à se voiler. Mais elles sont tombées sur la tête ! Ou bien c’est la peur, une lâcheté abyssale, ou une volonté inconsciente, mais réelle, de retrouver la soumission à l’homme qu’elles ne cessent paradoxalement de vouloir combattre.
En fait, ce serait assez logique. Les femmes vraiment libérées sont sexuellement épanouies, tandis que toutes ses féministes woke, frustrées, ne rêvent que d’un retour à la soumission, parce qu’elles s’empêchent de vivre leur sexualité de femme.
Par ailleurs, elles se font des illusions sur ce qu’est la vie pour un homme. La vie d’un homme n’est ni plus facile, ni plus heureuse. Davantage séparé de la nature, du monde, l’homme souffre globalement beaucoup plus dans la vie. Il est beaucoup plus seul.
La femme peut vivre seule, l’homme non.
