Je sais bien ce que font les frères musulmans, mais je m'en fous. Je ne critique pas l'islamisme, l'extrémisme seulement, je critique l'islam, la base de l'islam.
Le concept d'islamophobie est pernicieux. Il sous-tend que l'on peut critiquer l'extrémisme, mais pas l'islam en tant que tel. Or, on peut critiquer toutes les religions, judaïsme, catholicisme, protestantisme, bouddhisme, hindouïsme etc
De plus, islamophobie renvoit à phobie, c'est-à-dire que ne pas aimer l'islam serait une pathologie, et qu'on ne peut que l'aimer quand on est sain d'esprit et qu'on le connaît. Mais c'est l'inverse. Plus on le connaît, plus on est sain d'esprit, moins on l'aime.
Une différence radicale entre toi et moi, c'est que tu te réfères à des autorités qui excluent le doute. Ce pour quoi tu ne comprends pas l'enjeu de la philosophie. En philosophie, on doute, on cherche, on ne se donne pas ce qu'on doit trouver dès le début, comme une révélation non mise en cause. D'où la multiplicité de systèmes et de pensées différentes, qui se répondent ceci dit.
Ainsi, les auteurs que j'aime, je les critique aussi. C'est ça la philosophie. L'opposé de la religion.