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2 août 2016 2 02 /08 /août /2016 01:39

Sortie d'1H42. C'est triste mais rien d'autre à faire dehors que courir et m'entraîner. Je ne peux que me préparer à me défendre, pas me relâcher, lâcher prise, et être sans défense. Je suis tellement mal dans ma peau que le moindre achat, la moindre confrontation avec des gens me fait peur; Je crains la familiarité, le mépris, d'être nié. Je cherche la reconnaissance. Je suis incapable d'aller vers les autres, comme des voisins, s'ils ne viennent vers moi. Peur d'être dominé, humilié, sous emprise, incapable de m'affirmer.

Je me suis levé à 18h30. J'ai regardé la TV toute la nuit. Que faire d'autre dans cet enfer? Si je me lève à 14h, que faire jusqu'au soir, à part rester seul, bloqué dans cet appart, et m'ennuyer? Passer l'été à Poitiers, seul et sans travailler, est une expérience horrible. Je ne peux sortir et m'asseoir sur un banc par exemple, Ce qui paraîtrait normal face à la mer paraîtrait une incongruité ici.

En zappant de documentaires intéressants en émissions débiles, j'ai pris conscience qu'une majorité de gens ne lisaient jamais, et encore moins de classiques, et qu'il y a un abîme entre nous. Mais même si les codes, les rites diffèrent radicalement, il doit y avoir moyen de communiquer. Mais il y a quand même des choses que je ne peux comprendre. Si les individus présents dans les émissions comme "Tellement vrai" sont pathétiques mais parfois attachants, une émission comme celle d'Arthur est d'une telle bêtise infantilisante que même en tentant de comprendre et de ne pas juger, je n'y parviens pas, comme pour Hanouna du reste.

Je suis surpris de voir des types quelconques, assez laids, ni cultivés, ni sportifs, dont le parcours est ordinaire, entourés de jolies filles, alors que je suis seul. Ce qui me manque le plus, c'est la présence féminine.

Et ma vie toute entière est de toute façon un cauchemar dont je ne parviens à sortir. Je déteste la vie que j'ai, l'endroit où j'habite, l'inactivité, l'absence de perspectives, de compagnie, mon rythme, mais je suis coincé, piégé, ne serait-ce que professionnellement. J'envie ceux qui aiment leur travail, qui s'y retrouvent, qui s'y épanouissent.

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