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20 février 2025 4 20 /02 /février /2025 19:32

On entend parfois dire que le coran anticipe les progrès scientifiques. Je ne vais pas développer sur l’embryologie, sur la tectonique des plaques, en contradiction avec les affirmations du coran. D’autres le font bien. Juste ceci : La théorie de l’évolution est incompatible avec l’islam. La sélection naturelle est un mécanisme sans finalité. S’il n’y a pas de causes finales, il n’y a pas d’ordre providentiel, pas de providence. On ne peut concilier les deux. C’est soit l’un, soit l’autre. Dire que la sélection naturelle peut s’accommoder d’une direction prédéterminée, voulue, c’est infirmer la sélection naturelle, et dire que l’évolution progresse mécaniquement, c’est infirmer  la croyance en une direction pensée volontairement.

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20 février 2025 4 20 /02 /février /2025 19:31

Un des problèmes fondamentaux des musulmans, qui explique leur prosélytisme, c’est qu’ils ne sont pas reconnus par les autres religions, puisqu’ils viennent après. Si, en effet, un juif reconnaît le christianisme comme vrai, il se convertit, et si un chrétien reconnaît l’islam comme vrai, il se convertit. Par conséquent, un juif qui reste juif ne reconnaît ni christianisme ni islam mais est reconnu par eux, un chrétien qui reste chrétien n’est pas reconnu par les juifs mais est reconnu par les musulmans, et le musulman n’est reconnu par personne.

La solution ? Qu’un 4ème prophète fonde une 4ème religion dans la lignée de l’islam. Alors, les musulmans ne le reconnaîtraient pas, mais seraient reconnus par la nouvelle religion. Mais le problème serait déplacé à cette nouvelle « révélation. »

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20 février 2025 4 20 /02 /février /2025 19:30

Plus je m’intéresse à l’islam, plus je m’aperçois que cette idéologie mortifère cadenasse toute la vie des croyants, et qu’il leur est impossible de prendre du recul, et de réfléchir par eux-mêmes, de décider de leur vie. Ceux qui y parviennent, soit quittent l’islam, soit sont dans le mal-être.

On ne devrait pas permettre le formatage précoce des enfants à l’idéologie, comme l’écrivait Russell.

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20 février 2025 4 20 /02 /février /2025 19:28

 

Comme dit Jack le fou, le plus grave pour un musulman : violer des petites filles ; avoir des esclaves sexuelles ; couper une main ; tuer des apostats ; manger du bacon ? Le plus grave pour un musulman, c’est manger du bacon.

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20 février 2025 4 20 /02 /février /2025 19:26

On parle toujours des colonies Occidentales, françaises, anglaises, espagnoles… L’histoire n’est faite que de conquêtes et de colonisations. La France a beaucoup perdu, perdu son prestige avec la fin des colonies, qui ont apporté beaucoup de méfaits aux peuples conquis, mais également beaucoup de bienfaits (voir le film « la vie de Brian », des Monty Python). L’empire mongol, l’empire ottoman, l’empire perse, comment se sont-ils édifiés ? Comment l’islam s’est-il répandu ?

On parle de la beauté de l’Alhambra en Espagne. On reconnaît donc que la colonisation, arabe, peut avoir du bon. Et pas l’inverse ? D’ailleurs, l’Espagne a bien été colonisée par les arabes. Et puis, qu’est-ce que l’Algérie actuelle si ce n’est une terre colonisée ? Ce pays est peuplé à 85% d’arabes, issus des conquêtes arabo-musulmanes de la péninsule arabique. Les berbères sont les véritables indigènes du pays. Et l’islam a été imposé par la force. Les arabes sont des colonisateurs, des fils de colonisateurs, ni plus ni moins que les colons français. Ils devraient donc partir, quitter l’Algérie, et donner beaucoup d’argent en compensation aux peuples conquis et asservis.

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20 février 2025 4 20 /02 /février /2025 19:25

L’islam est une religion d’amour, comme on l’entend souvent. C’est pour cela que l’on décapite en son nom, fouette les amoureux, coupe les mains des voleurs, excise les petites filles, lapide les femmes adultères, tue les apostats, prône l’assassinat des  « mécréants » ou « déviants », libres penseurs, homosexuels, légitime l’esclavage, et l’esclavage sexuel.

Les musulmans se seraient-ils égarés, éloignés du texte ? Les chrétiens n’ont-ils pas commis des actes terribles ? Les bouddhistes eux-mêmes n’ont-ils pas été parfois violents ? Oui, mais chrétiens et bouddhistes sont en désaccord avec leurs livres. Jésus préconisait de tendre la joue gauche quand la droite était frappée. Il a empêché la lapidation d’une femme par « que celui qui n’a jamais pêché jette la première pierre. »  Il n’a tué personne, n’a jamais appelé à tuer personne, n’a jamais violé, guerroyé, et s’est laissé mettre à mort, comme Socrate. Le Bouddha, idem, n’a jamais appelé à la violence. Il encourageait même ses disciples à le quitter s’ils n’étaient pas convaincus, et à trouver leur propre voie. Mais, dans le coran, dans les hadiths, la violence est omniprésente.

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20 février 2025 4 20 /02 /février /2025 19:21

 

Ce terme, ce concept a été créé sciemment. D’une part, il sous-entend que la critique du seul islamisme est légitime, et pas de l’islam en tant que tel. Or, la critique de toutes les religions est légitime. D’autre part, le terme phobie renvoie à la pathologie, sous-tendant qu’on ne peut qu’aimer l’islam si on le connaît et si on est sain d’esprit. Or, on peut être sain d’esprit, et le connaître, et ne pas adhérer à ses dogmes. Je dirai même que plus on le connaît, plus on est atterré par tant de stupidités. Le coran est le livre d’un bédouin inculte du 7ème siècle.

Autant, dans l’Ancien Testament, le Mahabharata, par exemple, il y a des passages littéraires, des idées profondes, autant le coran est nul littérairement, et ne recèle aucune idée profonde, comme l’écrivait Schopenhauer. Toute religion inhibe l’intelligence. En donnant une certitude, elle empêche de chercher, se donne dès le début un obstacle à la recherche. Elle dispense l’individu de névrose individuelle, car elle est « névrose universelle de l’humanité », fiction consolatrice, comme l’écrit Freud. Mais l’islam est peut-être la religion qui repose sur le livre « sacré » le plus bête que je connaisse. Elle produit des idiots, et est amené, par le progrès des sciences et des connaissances, à disparaître.

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19 février 2025 3 19 /02 /février /2025 20:25

Spontanément, je m’éloigne de plus en plus des arts martiaux. Ils furent une grande passion et je m’y intéresse toujours. Mais ils ne me paraissent plus indispensables et indissociables de ma personnalité, de ma vie. Je vais donner quatre axes pour expliquer cette évolution : efficacité ; spiritualité ; plaisir du mouvement ; esthétique.

L’efficacité des arts martiaux est toute relative. On se découvre, en fait, de plus en plus faible, de plus en plus vulnérable à mesure qu’on acquiert de l’expérience. L’efficacité est une illusion. De toute façon, il y a toujours plus fort, et la quête de l’efficacité martiale est sans fin, toujours insatisfaisante. Il est préférable d’atteindre une sérénité intérieure indépendamment de cette quête.

J’ai très tôt associé arts martiaux et spiritualité. Peut-être que j’ai été influencé par tout un syncrétisme. Mythologie du bushido, des samouraïs, mystères presque occultes des ninjas, comme s’ils portaient avec eux une force, des pouvoirs énigmatiques, fascination pour les moines shaolin et leur sagesse supposée… C’est comme si spiritualité et arts martiaux étaient indissociables, où plutôt comme si les arts martiaux étaient le vecteur privilégié de la spiritualité, et de la paix intérieure. C’est assez étrange, car la quête spirituelle peut tout à fait s’en passer, s’en délivrer même. Elle en est indépendante. Je dirais de plus que si la concentration dans les arts martiaux peut conduire à une forme d’état modifié de conscience, la danse permet une libération de la conscience. La conscience s’ouvre avec l’ouverture des défenses d’un corps cadenassé, canalisé pour le combat. Et ce qui émerge, les défenses amoindries, ce n’est pas de la faiblesse, c’est de la vraie force. La danse peut donner une assurance psychique et physique inattendue, que les arts martiaux promettent mais semblent si rarement procurer.

Pratiquer les arts martiaux, c’est aussi prendre plaisir à bouger. On arrêterait vite si ce n’était qu’une ascèse douloureuse, un effort. Apprendre des mouvements, enchaîner des mouvements, travailler l’équilibre, la tonicité, la coordination, la vitesse, cela donne des sensations.  L’entraînement, c’est aussi une forme de dépense nerveuse qui libère des endorphines. Se concentrer sur les gestes, c’est également un genre de méditation active, où l’on ne pense pas, où on est pris par/dans le flow, où on est moins pris par les soucis, les ruminations. Mais ce plaisir du mouvement, et tous ces avantages des arts martiaux, je les trouve plus encore, maintenant, dans la danse. Tout art martial reste un système contraignant, même quand on créé des enchaînements, car ceux-ci reposent sur une base technique très codifiée. On n’invente pas soi-même ses propres mouvements. La danse donne une liberté dont les seules contraintes sont les limites du corps. On peut tout y explorer, sans souci d’efficacité.

La beauté des arts martiaux. J’ai pris beaucoup de plaisir visuellement aux arts martiaux. Aïkido, silat, différents types de kung fu, taekyon, katori shinto ryu etc… Mais que ce soit l’habitude, qui m’en a lassé, ou la découverte de la danse, je ne trouve plus ça aussi beau. Parfois, ce qui m’exaltait me paraît même presque ridicule. Mon attirance pour l’esthétique des arts martiaux, le désir de m’en approprier les mouvements pour en reproduire la beauté gestuelle, ont été remplacés par l’esthétique de la danse, ses multiples possibilités nouvelles à explorer, à m’approprier, ce renouvellement des formes de corps et des perspectives, et l’état d’esprit différent, la métamorphose spirituelle que cela implique. Accepter d’abandonner le souci d’efficacité, envisager la formation d’un corps pacifié, et non plus tourné vers l’obsession des réponses possibles à l’agression.

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19 février 2025 3 19 /02 /février /2025 19:54

Je pense que l’on saisit mal ce qu’est réellement l’aïkido, et l’évolution spirituelle de Morihei Ueshiba. Je lis souvent que Ueshiba n’était pas réellement pacifiste, que l’aïkido doit être un art martial redoutable, que Ueshiba était un nationaliste extrêmiste etc…

Mais s’il s’avérait que Ueshiba était vraiment nationaliste, impérialiste, si, peut-être, l’évolution de l’aïkido dépend du contexte, après- guerre, sa perception par les américains comme « art de la paix » lui ayant permis l’autorisation d’être enseigné, je pense que l’évolution spirituelle d’Ueshiba est réelle, et n’est pas qu’opportuniste. Il faut restituer et le parcours individuel, et la période historique.

D’abord, le souci de spiritualité marque l’itinéraire de Ueshiba bien avant-guerre. La mort de son père qui fut un bouleversement, la rencontre avec le chef spirituel de l’Omoto kyo, Onisaburo Deguchi, le désir de fonder une enclave de la paix en Mandchourie, société utopiste, manifestaient clairement que Ueshiba n’était pas juste un guerrier borné du type de Sokaku Takeda.

Ensuite, il faut préciser des choses qui sont connues, mais dont on ne parle pas assez quant à l’itinéraire de Ueshiba. Ueshiba était shintoïste fervent. Il croyait que les kami, les divinités shintoïstes, protégeaient le pays des Dieux. Il formait, également, une partie des élites guerrières, policiers, officiers, aux arts martiaux. Quel autre but que l’efficacité, en effet ?

Or, voici que le Japon, pays « protégé par les Dieux », qui n’avait jamais été envahi, conquis, perd la guerre, et est envahi. Les kamikaze, « vents divins », ont été nommés ainsi en référence aux tempêtes providentielles qui protégèrent par deux fois les Japonais des invasions mongoles. Or, les kami n’ont pas, cette fois, protégé le Japon.

Ueshiba, qui était très shintoïste, et nationaliste, a dû être marqué par cela. Ensuite, la défaite du Japon a été d’autant plus traumatisante qu’elle est due à un crime de guerre effroyable, les bombes atomiques de Hiroshima et de Nagasaki.

Contre cela, rien à faire. Les arts martiaux sont d’un autre temps, complètement inutiles. On parle de l’efficacité des arts martiaux avec le référentiel Ufc. Mais l’Ufc, ce n’est pas la guerre. Et contre les missiles nucléaires, kendo, jujutsu ou daito ryu ne servent strictement à rien.

Soit donc, on cesse la transmission d’arts martiaux devenus inutiles, soit, si l’on veut continuer à les transmettre, ils doivent changer profondément de valeur, puisque tels quels, ils ont perdu leurs fonctions. Leur rôle ne peut plus être le même. Ils ne préparent plus à la guerre. On ne se bat plus avec des sabres, des jo, des naginata, ou des arcs.

Ils doivent servir à l’éducation des hommes. Ce qui devient prioritaire, dans un monde où les armes que les hommes ont créées sont si destructrices qu’elles peuvent mettre fin à l’humanité dans son ensemble, c’est de changer l’esprit des hommes, de le métamorphoser. C’est cela la révélation de Ueshiba. Pas la quête d’une efficacité désuète. Changer le cœur des hommes.

Hélas, combien l’ont réellement compris. Ueshiba disait que quelqu’un qui comprendrait atteindrait son niveau en trois mois.

Je n’ai jamais rencontré un tel homme, une telle femme. Et à ma connaissance, aucun expert, « sensei » ne l’a atteint. Ils buttent tous par leurs techniques. Pourtant, ma première motivation, en pratiquant l’aïkido, c’était cette paix intérieure et bienveillante à partir de laquelle naît la spontanéité des gestes, et pas la répétition figée des mêmes techniques pendant des années. Ma naïveté paraît les « maîtres » de l’aura spirituelle de Ueshiba. Même les gradés étaient nimbés d’une sorte d’auréole magique à mes yeux. La désillusion a été, sur ce point, totale.

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13 mai 2023 6 13 /05 /mai /2023 12:43

Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
" Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
" Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.

Les Fables, Livre I
 

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