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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 16:15

 

 

 

J'ai relu la "Metaphysique de l'amour" recemment.

Je trouve cela bon et neanmoins rempli de contradictions.

Je suis d'accord avec l'essentiel, sur les motifs veritables de l'attraction des sexes, mais pas sur les conclusions.

 

Schopenhauer n'a pas compris que son oeuvre, par des moyens detournes, exalte le vouloir-vivre !

Le passage sur le suicide par exemple, l'illustre bien.

Il y est dit que le suicide ne resoud rien pour l'individu car il temoigne d'une volonte contrariee.

Cependant, si cela est vrai de l'acte, le resultat fonctionne neanmoins et l'individu cesse de souffrir des effets du vouloir vivre s'il meurt.

Donc, si la vie est souffrance et la mort liberation, retour vers la Volonte pure, immuable et eternelle, en-deca de l'incarnation differenciante cause de l'affliction, pourquoi ne pas accelerer le processus ?

En fait, la mort realise naturellement l'ideal Bouddhique et Schopenhauerien. Nul besoin d'ascese et de mortification, on y vient tous tres rapidement !

Et si Schopenhauer n'en tire pas les conclusions, c'est qu'il est joue par le vouloir vivre !

En effet, l'oeuvre de Schopenhauer a une influence paradoxalement apaisante sur nombre d'esprits tortures qui n'en mesurent pas les inconsequences, a commencer par Schopenhauer lui-meme.

 

Schopenhauer pretend liberer l'individu des contraintes de l'espece.

Il ne lui vient pas a l'idee que c'est justement en se soumettant a la logique de l'espece que l'individu, se mouvant dans le sens de la vie et de la nature, s'epanouit lui aussi.

 

Je prefere, et de loin, les perspectives Nietzscheenne. Il est bien dommage que chacun des livres de Nietzsche soit un melange de verite et de pur delire hysterique !

 

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 15:04

 

 

Je critique constamment Sartre. Je pense que d'un point de vue romanesque, il manque quelque chose aux "Chemins de la liberte", de la vie.

 

Ses tentatives de synthese philosophique entre determinisme des situations ( marxisme ) et liberte ( existentialisme en l'occurence ) n'ont jamais ete satisfaisantes, et donnent l'impression aue Sartre avait besoin psychologiquement de la croyance en la liberte, une idole. C'est ce qui pour lui remplacerait Dieu. Ils sont nombreux les philosophes a avoir besoin d'idoles et a faire comme si. On retrouve cette faille dans la formule "l'existence precede l'essence", qu'il pose comme un fait pour l'homme mais qu'il est incapable de demontrer.

L'homme est libre parce qu'il est homme et homme parce qu'il est libre.

 

Mais l'homme est homme parce qu'il a un corps d'homme, et c'est ce corps, cet arrangement particulier de matiere qui le fait homme et non chien par exemple, et tel ou tel homme ( puisque les bouleversements dus a l'influence du milieu influent sur le psychisme en tant que le corps est d'abord affecte et modifie ).

Il faudrait donc expliquer en quoi on peut faire surgir de l'esprit, du pour soi, de la liberte, de l'autodetermination a partir du monisme materialisme, comment le corps et la matiere peuvents-ils produire quelque chose qui les deborde et se libere de ses conditions de possibilite.

Sartre l'a tente mais il s'y est tres mal pris par prejuge de philosophe et d'humaniste. On retrouve ce type d'erreur chez Simone de Beauvoir : "on ne nait pas femme, on le devient !" Je pense qu'ils ont nie l'importance de la nature en nous, du biologique, de Darwin, le fait que nous comprenons le monde par exemple, parce que nous sommes du monde, nous en procedons, et que notre cerveau, notre corps sont structures selon des lois universelles. L'homme n'est pas hors du monde, maitre et possesseur de la nature. Il appartient au regne animal. Les philosophes et leurs lubies s'enferment dans un monde conceptuel et artificiel qui les rassure, a coups de monde des idees, de "tu dois donc tu peux", de dialectique anthropocentrique, et Sartre, tout contestataire qu'il fut, n'a pas su comprendre les apports de Freud, de Nietzsche, de Darwin par exemple. C'etait un moraliste de faible envergure quelque part.

Et sa posture ( qui lui etait besoin/ideologie ) l'a pousse a affirmer des positions indefendables. Il a ainsi, avec sa compagne, sacrifie des amities : "tous les anti-communistes sont des chiens", et prone le terrorisme ( il estimait que le massacre de n'importe quel pied-noir, en tant que participant du colonialisme et de l'oppression, etait justifie ). Ses obsessions Cartesiennes l'ont empeche de comprendre l'apport majeur de la psychanalyse, l'existence positive de l'inconscient  et ses implications revolutionnaires et deresponsabilisantes, par dela le Bien et le Mal.

Il n'a pas compris qu'on passait a un stade de comprehension avancee ou il n'y avait plus ni salaud d'un cote ni juste de l'autre, mais un enchainement causal et une interaction incroyablement complexe qui decouvraient les veritables motifs, et qu'avec les apports de beaucoup d'autres, Spinoza comme precurseur, Marx, Schopenhauer, Nietzsche, Claude Levy Strauss ensuite, Freud annoncait le passage a une ere de civilisation superieure et y contribuait largement.

 

Ceci dit, on entend souvent la formule de l'epoque "il etait preferable d'avoir tort avec Sartre que raison avec Aron" pour decredibiliser Sartre, en pretendant qu'il etait "tendance" mais qu'il s'est trompe sur tout.

Mais en fait Sartre a aussi souvent raison.

Il a ete un tournant pour moi, il m'a reveille de mon "sommeil dogmatique".

J'ai redecouvert Hegel, Husserl, Marx, Kierkeegard, Descartes, le surrealisme, l'anti-psychiatrie grace a lui.

Il y a pour moi un avant et un apres Sartre, le passage de la droite a la gauche aussi ( quoique j'en ai contre la gauche ).

 

Sartre est un merveilleux styliste. Il reussit a etre profond et energique, vivifiant. Il a le sens de la formule. Ca porte et c'est tellement rare de lire un philosophe qui ne soit pas ennuyeux, qui n'endorme pas !

Et meme si je ne suis pas d'accord avec ses definitions du genie, bien trop volontaires a mes yeux, elle devait au moins s'appliquer a lui, pour une part :

"Le genie est l'issue que l'on s'invente  dans les cas desesperes"

"Le genie est le desespoir surmonte a force de rigueur"

 

Quelques ecrits marquants pour moi :

-"Les Mots"

-"Question de methode"

-"Situations" ( notamment : Qu'est-ce qu'un intellectuel? ; Materialisme et revolution )

-Prefaces aux "Damnes de la Terre" et a " Aden Arabie"

-"Qu'est-ce que la litterature"?

 

Pour conclure, c'est a partir de la revelation Sartrienne que j'ai vraiment decouvert l'anti-psychiatrie, dont les leaders etaient Sartriens ( Ronald Laing, David Cooper ) puis la psychanalyse par l'intermediaire d'un eclairage interessant de Pontalis qui exposait les failles de l'antipsychiatrie et de la reflexion Sartrienne sur l'oeuvre de Freud. Et c'est la voie qui m'est encore la plus proche ( quoique j'en ai contre la psychanalyse )!

 

 

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 20:29

 

  J'annonce, avec beaucoup d'autres, l'ère nouvelle.

 

Rien de neuf dans ce que j'apporte. On en trouve l'essentiel développé de diverses manières, chez Spinoza, Freud, Nietzsche, Marx,  Bourdieu ou Henry Miller par exemple.

En plus, je simplifie. Rien de compliqué chez moi. Pas de jargon. Je ne fais que pousser au bout la logique qui sous-tend certaines perspectives.

Par exemple, ma réflexion sur le déterminisme impliqué par l'inconscient, le corps propre, les structures sociales, m'a poussé à dévoiler que la liberté dont on suppose doué chaque homme "sain" n'est qu'une moralisation laïque du principe religieux de l'âme inconditionnée.

Or, si on prend au sérieux ce que cela implique, on en vient à la critique de tout le système juridique qui structure notre société.

On est alors dans une sorte de compréhension au-delà du jugement, et on se dit que les hommes sont encore très loin de la vérité, tellement loin qu'il sera difficile de l'intégrer dans l'ordinaire de la vie humaine.

Et pourtant, il faudra que cela se fasse.

C'est vraiment une direction vers quelque chose de nouveau, "Par delà le Bien et le Mal".

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 20:00

 

 

A mon sens, les Samouraïs se sont dupés eux-mêmes.

Ils n'ont pas pris les choses du bon côté et ont cédé sur l'essentiel, leur vie même.

Vivant dans des conditions très difficiles, où ils risquaient leur vie très souvent, ils devaient se préparer en permanence à la mort.

Du coup, ils adoptèrent l'idéologie zen, bien adaptée à leur genre de vie, développèrent leur impassibilité face à la mort, et partant au combat le coeur léger, ils moururent en grand nombre.

Ce sont les conditios matérielles, les conditions effectives d'existence ( Marx ), qui expliquent leur comportement.

Cependant, s'ils avaient affronté et accepté la vérité, et s'ils l'avaient privilégiée à leur réputation, ils auraient reconnu la valeur de la vie, donc ils n'auraient pas suivi une idéologie dont une des formes particulières en dépréciait l'importance, et refusant le combat, ils seraient restés vivants et jouisseurs.

 

Je vais prendre un autre exemple.

Quand on dit qu'il ne faut pas craindre la mort dans le combat, c'est vrai, mais c'est pour ne pas être troublé et être plus efficace, donc pour rester en vie, car si l'on doute une fois engagé, c'est fatal.

Donc, il y a un paradoxe.

On annihile en soi l'enjeu du combat pendant que celui-ci dure (rester vivant et indemne ) mais c'est le moyen pour y parvenir, donc il y a comme un désaccord entre le moyen ( vaincre sa peur ) et la finalité ( puisqu'on cherche à rester en vie, voire à préserver la vie adverse, c'est que la peur est légitime et justifiée en quelque sorte ).

 

Le comprenant, les guerriers cessent de combattre avant même que le combat soit engagé.

Si le but, c'est de servir la vie, et si les techniques physiques et mentales sont juste mises en place pour ce but, on comprend qu'il fahut couper le mal à la racine, et, en évitant le conflit avant qu'il ne commence, on peut abandonner toutes les techniques. Elles n'ont plus leur utilité, leur fonction, leur place pour un coeur pacifié.

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 19:55

 

 

 Je pense que ce qu'on entend par vaincre son ego, ce n'est pas chercher à le supprimer, mais ne plus avoir de problèmes avec. N'étant plus alors travaillé par un souci de différenciation, on ne se préoccupe plus de savoir qui l'on est, on ne juge ni ne méprise plus autrui et la crainte de la mort elle-même ( la mort comme retour à l'indifférenciation originelle ) est atténuée sous au moins un de ces aspects.

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 20:39

 

 Claude Lévy Strauss a été critiqué assez violemment parce qu'il a mis en garde contre le mélange des cultures quand le mot d'ordre était la valeur du métissage, et a été accusé de faire le jeu de l'extrême droite, alors qu'il était plutôt de gauche.

Le problème, c'est qu'un excès de mélange conduit à une uniformisation culturelle subordonnée à la puissance dominante.

 

C'est pour cela qu'un peu de mélange enrichit les cultures, mais qu'un excès de mélange tue leur spécificité en les diluant.

Et il faut s'en protéger.

Le meilleur exemple, c'est la domination actuelle des USA. On prétend que dans l'ensemble, les pays dominés par cette influence préservent une production indigène. Certes, mais les USA écrasent tout, car si chaque pays conserve sa production, celle-ci ne s'exporte pas, et chaque pays n'importe principalement que des produits USA.

Pour chaque pays, il y a genre 50% de production interne, 48% d'importation provenant des USA et 2% d'importation des productions de tous les autres pays, avec une exportation de ses créations culturelles quasi nulles.

 

Donc, il y a bien une terrible homogénéisation culturelle dans le monde.

 

Et puis, le mélange peut corrompre, dégrader et non élever. Par exemple, la plupart des Indiens d'Amérique du Nord se disent encore imprégnés de Chamanisme, mais aussi Chrétiens. Or, le Christianisme et son esprit mortifère ne s'accordent pas avec la formidable énergie des principes spirituels chamaniques. Il les pervertit, les fausse dans ses fondements, en détourne le sens.

 

Ce syncrétisme contre nature, on le trouve aussi bien en Extrême-Orient, ou le Taoïsme et le Confucianisme, dans le sens de la vie, sont en contradiction avec le Bouddhisme ( le Bouddhisme de base et des 4 nobles vérités, pas nécessairement le zen ), qui déprécie la vie.

 

Donc, le mélange n'est pas toujours source d'enrichissement, il peut être corrupteur, et nihiliste.

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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 15:44
Je suis surpris qu'on n'interroge pas plus les chiffres resultant des enquetes sociologiques. Les journaux nous ont rapporte recemment trois exemples de chiffres non questionnes. 1/ Faire l'amour est bon pour la sante, puisqu'il y a une correlation entre ceux qui vivent longtemps et ceux qui font l'amour souvent. 2/Marcher vite idem. 3/Manger de la nourriture grasse, comme des cheese burger au Mac Do, favorise la depression. Mais il ne vient pas a l'idee de ceux qui extrapolent sur ces enquetes que ce n'est pas faire l'amour ou marcher vite qui donnent la sante, mais qu'a l'inverse, si on fait plus souvent l'amour que la moyenne, ou si l'on marche plus vite, c'est qu'on a plus d'energie, d'envie de vivre, et c'est pour cela qu'on vit plus longtemps. Ce n'est pas parce que quelqu'un de mou, qui n'aime pas la vie, va se mettre a marcher vite pour rallonger sa vie, que cela fonctionnera. C'est stupide. D'ailleurs, il n'en eprouvera pas l'envie, puisqu'il souffre d'un defaut d'energie qui explique son peu d'enthousiasme. Quant a ceux qui mangent au Mac Do, ils sont souvent assez pauvres et negligents de leur apparence, et donc reunissent les conditions de la depression avant l'ingurgitation de nourriture grasse. Donc ce n'est pas parce qu'on mange du gras qu'on devient depressif, c'est l'inverse. CQFD Faut faire parler les chiffres, au lieu de les prendre beatement.
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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 14:55
J'ai lu dans un "Libe" recent le compte-rendu du proces de 4 jeunes criminels, qui ont commis un acte monstrueux. Ils ont torture d'une effroyable maniere un homosexuel, puis l'ont cache dans les bois, le croyant mort. La victime s'en est finalement sortie, mais tres diminuee, avec le cerveau a moitie detruit. Ma premiere reaction fut de juger tres severement ces individus et leur acte abominable, puis, au fur et a mesure que je lisai l'article, je passai progressivement de la condamnation a la comprehension des causes et des effets. J'en devinai le processus de l'interieur. D'abord, une enfance difficile, certains des jeunes etant eux-memes violes, puis l'echec scolaire et l'exclusion du systeme, les petits delits, le BEP dont ils ne poursuivent qu'un trimestre, l'horizon dont les possibilites s'epuisent, et pour finir la fin irremediable de toute illusion positive vers une fin heureuse, l'alcool pour oublier, et malheureusement, un jour ou tout va mal, l'acte irreparable sur le bouc-emissaire du moment. Comme cet itineraire est proche du mien ! Moi aussi, j'aurais pu faire cela. Comme j'en ai ete pres ! C'est la chance qui m'a permis de l'eviter, les circonstances, une famille davantage presente. Mais d'un coup, je me suis vu en eux. Et j'ai compris. Ils ont detruit une vie,et ils ont detruit la leur, bien ravagee deja. Et quelle va etre la suite de cet enchainement malheureux ? Pour la victime, les possibilites sont terriblement reduites. Pour les jeunes criminels, c'est la realisation de ce qu'ils pressentaient de leur terrible destin, l'enfermement, des dizines d'annees de prison qui ne sont pas la vie, ou se succederont violence sur violence, et a laquelle ils succcomberont. Ces jeunes, qui peuvent etre intelligents, se savaient condamnes, mais le faible espoir qui leur restait s'est definitivement eteint. C'est desesperant. Ne pourrait-on parvenir un jour a voir clair dans tout cela et a interrompre la malediction qui veut qu'un crime en entraine un autre, et ce jusqu'a epuisement de toutes les forces vitales de l'homme, vendetta planetaire qui, de la faute de l'homme qui prefere depuis toujours la condamnation a la comprehension, a pris une telle ampleur qu'elle menace maintenant la vie terrestre dans ses fondements? Je plains ces pauvres delinquants, et je plains leur victime. J'ai ete l'une et les autres, successivement et parfois simultanement. Je me reconnais en leur vie brisee. J'en porte les stigmates.
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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 14:36
Je ne parviens pas a comprendre ceux qui fabulent, qui en rajoutent. Pourquoi eprouvent-ils ce besoin ? En fait, peut-etre est-ce parce que j'ai beaucoup vecu que je peux me contenter de la verite. J'ai reellement eu une enfance difficile, j'ai ete leader ( berne quand meme ) dans la violence,j'ai connu le centre ferme, j'ai fait l'armee dans des conditions tres difficiles et j'y ai laisse des plumes, j'ai participe a des tournois d'arts martiaux il y a deja longtemps, et j'y ai atteint un niveau honorable, j'ai ete confronte a des situations ou ma vie etait en jeu, j'ai fait plusieurs petits boulots,j'ecris, j'ai une maitrise de philo,j'ai ete vire d'une quantite impressionnante d'endroits, j'ai tente la redemption religieuse en Temple et Monastere, je me suis cru Christ et Bouddha. Je ne sais toujours pas pourquoi je continue a lutter, ce qui me pousse. Je n'ai pas a jouer le personnage tragique, le heros brise,je le suis malgre moi depuis trop longtemps. Pourquoi devrais-je faire semblant d'avoir vecu tout cela puisque je l'ai vecu? Dans mes fantasmes, je m'invente parfois des vies, et j'ai la tentation de les faire croire, mais finalement, ma vie reelle me suffit, et loin d'en rajouter,j'en retranche, ayant beaucoup trop de choses a cacher encore.
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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 14:29
Parfois, la comprehension des sources de la seduction me deprime. Quelques soient les raisons qui poussent certains etres a etre attires par moi, elles ne sont jamais gratuites. Il s'agit toujours de puissance, de performance, d'animalite en fin de compte. Clochard et debile, je perdrais tout attrait. Il me suffit de me laisser pousser la barbe pour en perdre la moitie. Et la mort m'effraie car les morts n'attirent plus personne. Qui m'aimera, mort, non pas pour ce que j'aurais ete, mais dans et pour mon etat actuel, un sac d'os ?
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