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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 17:57

 

 

 Il est nécessaire de préserver une certaine étanchéité, imperméabilité pou perpétuer les cultures particulières, comme  l'a vu Lévy Strauss car autrement, elles se font annihiler par la culture hégémonique du moment.

Si le mélange des cultures donnait 50% de terreau national, 2% de culture Kurde, 2% de culture Chinoise, 1% de culture Polynésienne, 4% de culture Sénégalaise etc, ce serait très bien, mais hélas, la réalité c'est plutôt 45% de culture française, 45% d'importation des Etats-Unis, et les 10% restants pour le monde !

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 17:50

 

 Nos "vieux" sont tristes. Las, fatigués, désabusés, usés. Ils semblent, la plupart, toujours anxieux, stressés, paniqués, peu sûrs. Ils sont laids, leurs visages ne révèlent que la dégénérescence, nullement compensée par un quelconque enrichissement.

Quel contraste avec le visage de nombreux asiatiques, beaux, sereins, presque lisses parce que reposés, exprimant la tranquillité. Il s'y manifeste les théories Bergsonniennes. La vieillesse, ce n'est pas qu'un naufrage, c'est aussi le fait de devenir, une évolution parce que la durée implique une déperdition mais aussi une création d'imprévisible nouveauté;

On a beaucoup à apprendre, nous les Occidentaux, des Orientaux.

 

 

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 09:18

 

Le gouvernement veut renforcer les lois sécuritaires pour nour protéger de la violence parce que l'attention des médias a été focalisée sur le viol et le meurtre d'une adolescente par un adolescent. C'est tragique, mais la manière de traiter le problème est dangereuse. Ce genre de violence est inéluctable, et s'il faut lutter contre, est-il légitime de prendre le risque d'accroître les moyens de contrôle de l'Etat au détriment des libertés individuelles?

 

D'autre part, il s'agit d'appuyer sur le sensationnel à des fins électorales, car enfin, des milliers d'individus meurent d'accidents de voiture chaque année, d'autre milliers de problèmes domestiques, et de même de manque de soin, de malbouffe, de suicide, et ce sont des problèmes autrement plus urgents que les rares actes commis par des déséquilibrés chaque année.

 

Va-t'on enfermer les hommes pour leur potentiel de dangerosité, et non pour leurs actes réels? Ce sont tous les hommes qu'il faudrait enfermer alors, car nous sommes tous des criminels, et même des monstres en puissance. On cherche à rejeter toute la monstruosité sur quelques individus, comme si nous ne la portions pas également. Mais les Rwandais qui tuaient, violaient, découpaient les corps à la machette, qui étaient-ils? Les Japonais qui violaient les Chinoises et jetaient les enfants vivants aux chiens en buvant du sake, qui étaient-ils? Les Russes qui commirent d'horribles violences pour lesquelles ils ne furent pas jugées lorsqu'ils envahirent l'Allemagne, qui étaient-ils? Et les nazis qui, parmi les 6 millions de juifs assassinés, ont tué, on l'oublie souvent, 1 million 500000 enfants, qui étaient-ils? L'histoire montre que Monsieur tout le monde, le peuple ordinaire, se révèle, en certaines situations, plus cruel que les tueurs les plus effrayants. Alors tirons-en les conclusions et assumons la réalité, l'existence de notre côté obscur et monstrueux, réel en chacun de nous.

C'est parce que nous en nions l'existence qu'il peut se réveiller et nous surprendre.

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 14:02

 

 Les critiques de l'avortement sont souvent des religieux obscurantistes, et les pro-avortements les ridiculisent facilement car les arguments des pro life sont peu pertinents.

Quant à moi, je suis contre l'avortement, et mon argumentation est axée sur la science et la psychanalyse.

 

D'un point de vue scientifique, si la période autorisée pour l'avortement est définie et limitée, c'est d'abord pour préserver la santé de la mère, ensuite parce que l'on considère qu'au-delà d'une certaine période le foetus devient un être humain. Considérer que le bébé ne devient humain qu'une fois sorti du ventre de la mère n'est pas scientifique. En réalité, personne ne sait quand le corps du foetus crée de la conscience et de l'individualité, et la limite fixée pour l'avortement est arbitraire.

Si maintenant l'on considère que le bébé juste né n'a ni conscience ni individualité, serait-il permis de tuer les bébés?

On voit que l'apparition de la conscience n'est peut-être pas le critère ultime pour fixer la limite. Mais alors quoi?

 

D'un point de vue psy, une femme qui est pour l'avortement est paradoxalement presque dans le vrai, car elle ferait une très mauvaise mère. En effet, cela veut dire qu'elle considère que le bébé dans son corps est à elle, et qu'elle peut en faire ce qu'elle veut, qu'il lui appartient. On entend souvent des femmes dire, pour légitimer l'avortement, que leur corps leur appartient, et elles nient alors que le corps du bébé en elle est autre, avec son propre coeur, son propre cerveau, son irréductibilité.

Une femme prête à avorter s'inscrit donc dans une fusionalité radicale avec son enfant, qui va jusqu'à nier l'individualité de l'enfant. Elle le considèrera, une fois sorti d'elle, comme une simple émanation de son propre corps, sa propriété, et niera l'autonomie de l'enfant.

Elle aura donc tendance à le manipuler et à l'étouffer.

L'enfant sera pour elle un objet, son objet, qu'elle tentera de façonner à sa guise. Elle ne le respectera pas comme un être distinct et indépendant.

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 11:09

 

Cette citation de Simone de Beauvoir illustre le fait qu'en l'homme, l'existence précède l'essence.

Mais cela recèle une contradiction. Prétendre que l'homme n'est pas entièrement déterminé par sa nature, comme l'animal, car il est aussi un être de culture, et libre, c'est reconnaître implicitement ce qu'on cherche à nier, à savoir que la femme naît femme ( sa nature, son sexe ), et qu'elle peut par la suite s'orienter librement.

 

Donc, on naît homme ou femme, et culturellement, du fait de la spécificité humaine, on peut influer sur le physiologique, mais jamais complètement. Un homme qui veut être femme par exemple, ne le sera jamais, et aucune opération ne fera de lui une vraie femme, comme ajouter une trompe à un homme qui se prendrait pour un éléphant ne ferait pas de lui un éléphant. Il est donc ridicule de jouer leur jeu, comme dans les magazines, les journaux, et d'appeler "elle" ce qui est "il".

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 11:03

 

On vit dans une époque d'insensés. Un homme qui désire se couper le bras, parce qu'il croit que sa nature est d'être manchot, tout le monde pense qu'il est fou, à raison.

 Mais un homme qui désire s'amputer le sexe parce qu'il se prend pour une femme, on trouve cela normal et la société aide le dingue. Pourquoi? Parce que l'ego de l'homme s'est tellement exacerbé qu'il s'est détaché de la nature.

Il se prend pour un être purement culturel, et et refuse d'assumer son appartenance à la nature et cela conduit à toutes ces folies actuelles, plus ou moins dérivées de l'existentialisme.

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 15:46

    

  Pourquoi je ne m'engage pas en politique? J'ai peur de perdre ma liberté, de l'aliéner à la pression du groupe. Je sais bien qu' "il n'y a pas de liberté pour les hommes qui crèvent de faim", nais je ne crève pas encore, pas totalement du moins, de faim.         

 

Si les communistes ont mis si longtemps à se désolidariser de certaines actions, c'est parce que pour nombre d'entre eux toutes leurs connaissances, leurs relations de travail, leurs amis étaient communistes. Critiquer le parti impliquait se retrouver seul, et considéré comme traître, et éventuellement lynché et envoyé au Goulag en URSS. Ainsi, plus un groupe est soudé, moins ses membres ne conservent de liberté individuelle, la possibilité de s'en démarquer.

 Même dans des groupes plus ouverts, je connais des adhérents de l'UMP, du PS qui obtinrent leur emploi grâce au militantisme. Critiquer des orientations prises par le parti les expose à l'ostracisme, à la perte de leur travail. Difficile dans ces conditions d'affirmer sa singularité.

 L'exemple de privation de liberté le plus récent, c'est le parti écolo avec Eva Joly. A la tête du parti, elle doit le représenter, et donc sa position l'oblige à taire ses convictions, à être conforme, à privilégier l'équipe, le groupe. Eh bien cet esprit grégaire m'insupporte. Je crains d'être corrompu par l'homogénéisation plus ou moins forcée des membres d'une tendance collective, de me plier à la censure, pas toujours consciente, de céder aux interdits et tabous propres au groupe.

Impossible par exemple, intégrant une tendance de gauche ou d'extrême gauche, de dire que Le Pen et Zemmour, ou Doc Gynéco et Faudel me sont sympathiques sans risquer de passer pour un membre des RG, un infiltré, et de me faire rejeter, voire frapper.   

Dans ces conditions, j'abandonne.

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 15:19

      

  On apprend dernièrement que le tueur Norvégien, Anders Breivik, est déclaré irresponsable parce que psychotique. Soit, j'opine.  Mais qu'entend-on par responsabilité ? Une liberté inconditionnée, être l'auteur pleinement responsable de ses choix, déterminé exclusivement par soi ? Laïcisation de la notion religieuse de l'âme !   

L'idée  que l'existence précède l'essence chez l'homme, que l'homme est libre parce qu'il est homme et homme parce qu'il est libre est contestable. Mort, je perdrai mon corps et ma liberté. Les potentialités d'un chien sont déterminées par son corps. C'est l'organisation corporelle qui permet l'émergence de propriétés complexes, et elles peuvent s'amoindrir ou disparaître si le corps et le cerveau sont altérés, et l'éventuelle liberté de même. Ainsi, ou s'arrête le déterminisme, ou commence la liberté?

 

Les psy opposent l'irresponsabilité à la responsabilité comme si la responsabilité allait de soi. Mais la postuler est une position métaphysique, et elle n'est pas plus légitime que la nier.

D'ailleurs, la logique scientifique aboutirait davantage à la nier. La société préfère faire comme si la majorité des hommes était libre pour des raisons d'ordre pratique, mais faire comme si, c'est se mettre des oeillères.

 

Et puis, débattre pour savoir si Anders Breivik est irresponsable, c'est implicitement poser qu'on peut tuer 60 personnes et être déclaré responsable et sain d'esprit. Or, il me paraît que pour tuer 60 personnes, sans rien y gagner par ailleurs, il faut être déjà bien malade.

Et si on objecte que les tueurs y ont de l'intérêt, y prennent du plaisir, eh bien ils sont toujours bien malades pour être comme cela et ils n'ont pas choisi librement, comme le penserait Sartre, d'être si complètement et monstrueusement différents, à côté de la plaque. On ne peut donc qu'être déclaré irresponsable à commettre ce genre d'actes. D'ailleurs, si l'on demandait aux juges s'ils pourraient faire la même chose que le tueur, ils répondraient non. Ils devraient répondre par l'affirmative, s'il s'agissait d'une question de liberté. 

Mais c'est une question de déterminisme et la liberté n'a rien à voir là-dedans. Le crime est l'expression d'un enchaînement de malaises, pas le résultat de la liberté, d'un libre choix inconditionné. 

Freud l'emporte sur Sartre.                                                                                                                                                                                               

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 15:03

 

Si l'anarchisme est un courant qui m'attire, qui sauvegarde la liberté que les idéologues et hommes d'action du Marxisme ont aliéné, les groupements d'anarchistes me paraissent être des réservoirs d'abrutis.

 

Si prompts à brutaliser la police -il ne faut pas se plaindre de la réaction naturelle de ces derniers- ils méconnaissent le fait que, quels que soient les torts et les abus des policiers, ils sont la médiation nécessaire entre la victime et l'agresseur, ceus qui, empêchant l'agressé de se faire justice lui-même, mettent un frein à l'escalade de la violence. Sans eux, on parviendrait vite au système de vendetta comme en Corse par exemple. Il est même important que la polices remplisse correctement sa fonction, sans quoi le sentiment d'injustice pourrait amener les individus à compenser ce qu'ils ressentiraient comme un manquement.

Je n'adhère pas aux thèses de Hobbes et de Goethe préfèrant l'excès d'ordre voire la tyrannie au désordre et à la guerre civile. Mais on en est loin.

 

D'autre part, j'ai vu, sur une affiche d'anar ( des associations conformistes d'anar! ), des conditions drastiques pour y adhérer. Il ne faut pas être raciste, mysogine, mysanthrope, homophobe, flic etc Mais on n'en aurait interdit l'entrée à Brassens, à Ferré avec toutes ces conditions!

Finalement, ce sont paradoxalement les mouvements anar qui comptent le plus d'interdits.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 15:11

 

Le problème avec l'éducation, c'est qu'on a tout faux.

On va contre-nature.

 On a voulu supprimer la notion de rapports maître-élève et amoindrir, voire abolir l'autorité.

Le système traditionnel, rigide, était stigmatisé car pourvoyeur d'inégalités, de conformisme, d'humiliations. Juste critique. Seulement, supprimer l'ancien système n'a pas permis d'améliorer les choses. Les élèves, complètement indisciplinés, ne sont pas en mesure de canaliser leur énergie.

Soit. Alors on propose de revenir à l'ancien système.

En fait, le problème est mal posé, et la résolution évidente. Il n'est pas naturel pour les enfants, et les adolescents, de rester attentifs et calmes une journée entière. Chercher à les y contraindre par l'autorité, les punitions, les calmants ( la norme contre-nature transforme la nature dans ce qu'elle a de plus sain en pathologie: l'hyperactivité ! Un comble  ) est leur faire violence, et engendre tensions et frustrations.

Il est étrange que cette vérité ne soit pas davantage mise au jour, puisque l'impossibilité pour les enfants de se concentrer sept ou huit heures la journée, tout le monde en convient !

Les enfants eux-mêmes ne rêvent que de courses et de jeu en plein air, d'évasion. Les adultes, bien moins vifs, ont eux aussi souvent du mal à rester assis et concentrés une journée entière!

Et les scientifiques corroborrent tout cela, car leurs études ont montré qu'un enfant ne pouvait être attentif qu'un temps limité par heure de cours, et qu'il décroche pendant le reste du temps.

Je crois qu'il faudrait procéder à une profonde réorganisation. Concentrer les cours trois/quatre heures le matin, et laisser l'après-midi aux loisirs, au sport, à la musique, au théâtre,  à la danse, aux arts plastiques, à la promenade, aux jeux, au repos ! 

Souvenons-nous comme, enfant, nous étions heureux le mercredi matin, car, nous savions que nous serions libérés l'après-midi ! Le simple fait d'évoquer le  bonheur et la libération que l'on ressentait, je crois, presque tous, manifeste la violence qui nous était faite.

Les enfants par ailleurs, sachant que chaque jour de la semaine, ils pourraient s'épanouir librement dans des activités ludiques et choisies, se concentreraient davantage sur les matières scolaires le temps de leur apprentissage. Leur équilibre général serait donc meilleur.

Et les emplois créées compenseraient les emplois supprimés.

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