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16 octobre 2016 7 16 /10 /octobre /2016 17:34

 

Spéciale Jean D'O sur la 5 dans l'émission de Busnel. Ce mondain bien connu, trop connu, a été édité en Pléiade. Il est un des symptômes les plus significatifs de la décadence actuelle. Ses critiques littéraires sont nulles. Il n'a pas une idée originale. Il est satisfait de sa vie. Tu m'étonnes! 

Héritier d'une grande famille, il n'a jamais eu à travailler vraiment, il a profité des plaisirs de la vie, tout en prenant la place de beaucoup plus doués. Il est de cette clique médiatique, les Beigbeder, Baer, Bedos, Luchini, Pivot, censés s'y connaître mais en réalité totalement ignorants en littérature.

Lorsque Busnel lui demande de citer les plus beaux vers de la littérature française, il sort 3 vers médiocres qui manifestent sa scandaleuse usurpation.

Il se réfère à Goethe pour illustrer l'idée que toute vie est belle, quelle qu'elle soit, point de vue éminemment bourgeois et offensant pour ceux dont l'ascendance les oblige à trimer comme des esclaves. C'est facile à dire quand on a été élevé dans un grand château . Le moment qui a du lui être le plus pénible, c'est de déménager dans des grands appartements parisiens agrémentés de résidences secondaires à Megève ou à Biarritz. 

Son oeuvre est nulle, une oeuvre de rentier sans aspérités ni vrai vécu, qui m'évoque le "mon école, c'est l'école de la rue" de Léa Seydoux. Laissez-moi rire!

Quand je pense que Clotilde Courau est venue lire des extraits de son oeuvre. Frustration et jalousie quand même!

Finalement, il conclut que la musique comme la poésie est bien supérieure au roman. Cliché caractéristique des ignares les plus totaux. Je pense qu'il ne connaît rien à la musique, ni à la poésie, et ne suis pas certain qu'il ait lu un seul roman dans son intégralité, mais il est toujours bon d'affirmer qu'il y a plus de poésie dans une page de Proust ou certaines pages de Balzac qu'en l'essentiel de la poésie français, et que situer Verlaine ou Rimbaud au-dessus de Dostoeïvski ou de Henry Miller, c'est placer des rimailleurs sympathiques mais pitoyables au-dessus de vrais génies, comme l'étaient également De Vinci, Newton, Faraday ou Einstein.

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26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 04:39

Valoriser le travail ne fonctionne que pour les imbéciles qui se croient immortels. Sitôt conscient de notre finitude, avec plus ou moins d'acuité selon le tempérament et l'âge auquel s'effectue cette révélation Tolstoïenne, on n'a plus envie que de se concentrer sur l'essentiel, et ne plus perdre de temps. Or, les sociétés du divertissement, en abrutissant l'homme, l'empêchent de penser à sa mort, et donc aussi à sa vie. Ainsi, il travaille mais n'a pas conscience que la durée quotidienne passée à subir des tâches ingrates et dénuées de sens, il pourrait l'employer à voyager, à apprendre à chanter, à danser, à jouer d'un instrument, à naviguer, qu'il pourrait s'initier à la littérature, à la physique, aux sciences naturelles etc

Seul donc, un travail réellement épanouissant profite à l'homme, et tout travail contraint est pratiquement un crime contre l'humanité puisqu'il empêche l'homme de vivre sa vie, sa seule vie, et cette réalité est travestie par la religion. D'où une de mes anciennes réflexions: On change la signification de sa mort quand on ne parvient pas à s'accomplir en cette vie. Patrie, sabre et goupillon, tous unis pour asservir l'homme. Malheureusement, seuls quelques éveillés ont conscience de cela, pas assez pour modifier les structures sociales en profondeur.

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26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 04:30

Un jour, on prendra la conscience claire que traiter les animaux comme des objets est un crime dont malheureusement les auteurs ne paieront jamais le prix. Les manger par nécessité est légitime, car en tant qu'animal, nous sommes inclus dans la chaîne alimentaire, mais les empêcher de voir la lumière du jour, de s'épanouir en plein air, les traquer pour leurs cornes ou leurs ailerons, les castrer, les euthanasier au moindre problème qui empiète sur notre confort, c'est épouvantable. Et si on nous euthanasiait lorsque nous perdons une jambe, un bras, nos facultés motrices et mentales, nos dents, notre productivité, comment le vivrions-nous?

Il semble que nos sociétés sans âme en prennent d'ailleurs le chemin. Il eut été préférable de valoriser la vie animale au même titre que la vie humaine, plutôt que mépriser toute vie, y compris celle de l'homme..

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26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 04:18

Ce monde humain est censé apporter un peu de justice et contrecarrer la violence de la nature. Il n'en est rien. La plupart des politiques, largement corrompus, s'en sortent toujours. Malgré l'évidence de leurs crimes, ils persistent à donner des leçons de morale aux électeurs qui, s'ils volent de quoi survivre, s'ils trafiquent parce qu'ils n'ont pas d'emploi, seront, eux, sévèrement sanctionnés.

La réplique de Macron "le meilleur moyen d'avoir un beau costume, c'est de travailler", est scandaleuse, car la plupart des travailleurs se consument et perdent leurs vies dans des emplois qu'ils subissent, et pour un pitoyable salaire, mais ne travaillent pas pour les Banques Rotschild, monstrueuses comme le sont les banques par essence. Ce ne sont pas des exploiteurs, et comme ils n'en ont en général pas fait, ce ne sont pas la honte de la philosophie comme vous Emmanuel Macron!

"Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir".

La Fontaine toujours d'actualité, comme Foucault pour qui la justice, c'est la domination d'une classe sociale favorisée sur une classe sociale sans défense.

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26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 04:02

Pour Eckart Tollé, l'éveil lui aurait appris que le monde, l'action dans le monde ne peut rien lui apporter d'essentiel à ce qu'il est déjà. Je suis sceptique, car la loi de la vie, c'est l'extériorisation, la réalisation par l'actualisation de ses potentialités.

Ma Ananda Moyi accepta avec bienveillance la vérération de son mari, car elle était la Terre Mère, et le toucher était profaner le sacré. Encore une qui ne souffrait pas de mégalomanie!

Arnaud Desjardins, en couchant avec sa disciple Dalida, a abusé, selon moi, de son pouvoir. Mais dans ses enseignements aussi, il se trompait sans cesse. Ainsi, dans un de ses livres, il fait la distinction entre vrais et faux chercheurs de spiritualité, les uns durs au mal en quelque sorte, les autres superficiels. Mais cette distinction n'a pas lieu d'être, tous les hommes également sincères dans la quête d'un équilibre satisfaisant, le reste étant chimère abstraite.

Il parle aussi d'une femme qui pensait que son malheur était de ne pas avoir d'enfant, mais Desjardins lui dit qu'il ne fallait pas être sorti de Saint-Cyr pour comprendre qu'en réalité, elle n'en voulait pas, car elle sortait toujours avec des hommes qui n'en désiraient pas. Or, elle voulait peut-être des enfants, tout en en ayant peur, ce qui expliquerait l'enfermement dans cette répétition. Le fait de désirer n'implique pas l'absence de peur. Désirer sauter en parachute, séduire une femme, voyager implique de la peur, et la peur l'a empêchée d'avoir des enfants ce qui ne signifie pas qu'elle n'en désirait pas. La peur l'a dominée, et là était son véritable drame!

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26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 03:38

Encore entendu sur une radio Chrétienne qu'il fallait accepter la mort qui était le but de la vie. Le but de la vie, c'est la vie, la mort en est la fin, et, avec le mythe de la vie éternelle, les Chrétiens ne croient de toute façon pas à la mort. C'est comme les Bouddhistes qui s'en plaignent mais au fond sont bien contents de leur réincarnation, et la préfèrent infiniment à l'extinction, mais ils se dupent car la réincarnation est une fumisterie, et ce qu'ils cherchent, la cessation définitive, la mort nous le donne à tous naturellement, malheureusement. Crétins de Bouddhistes.

La plupart des "maîtres spirituels" sont des charlatans, des nullités incapables de dépasser le sens commun, comme le Dalaï lama, ou des jouisseurs comme l'Abbé de Rancé qui, lassés des plaisirs, imposent leur nouvelle vision du monde, l'ascèse, la chasteté, à de pauvres types qui n'ont jamais joui, jamais vécu. Tous les directeurs de conscience, philosophes y compris s'ils prétendent diriger la vie d'autrui, sont des imposteurs dont le ressort est le pouvoir et la domination psychologique. Ils sont à bannir de la Cité.

Dans une société où les hommes sont si stupides qu'ils adhèrent à n'importe quelle croyance, à n'importe quelle secte, à une fumisterie pourtant aussi manifeste que la voyance, où ils sont abrutis par les spectacles les plus vulgaires et criminels, où la démagogie règne en maître, comment être pour la démocratie? Les hommes, prêts à avaler toutes les couleuvres, psychiquement figés à l'âge de pierre, ne sont pas matures pour cela. Le philosophe ne peut dialoguer sans risques, alors il écrit.

J'aimerais qu'à ma mort, l'humanité ait franchi un bond dans l'évolution, et que plus jamais un poncif du genre:"Quand on veut, on peut" ne sorte de la bouche d'un homme.

Qu'y a t'il de moins réfléchi que tout ce qui ressort du management, des conneries comme la PNL, L'AT qui dominent le monde de l'entreprise et du développement personnel?

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26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 03:03

Lu des aphorismes de Philippe Besson. D'une platitude commune!

Marre des références constantes à des penseurs surestimés, comme Barthes, Lacan ou Lévinas, ou des références spirituelles ineptes, comme le Dalaï-lama, l'imbécile béat, l'Océan de niaiserie.

Sarkozy a souhaité un bon anniversaire à Cyril Hanouna. Que ce soit démagogie ou réelle inclination de l'esprit (même si on ne peut parler d'esprit à ce niveau) ça situe l'insignifiance et la bassesse du personnage.

Jack Lang, en plus d'avoir crée cette abominable fête de la musique, est passé chez Hanouna et s'est prêté à des pitreries démago. Il est marqué maintenant. C'est un pauvre type.

Bolloré, qui plébiscite Hanouna, Debbouze et consort, fait honte à la Bretagne. Pour lui seul, il faut un Chateaubriand, un Maupertuis, un La Mettrie pour équilibrer.

Comment faire comprendre aux lecteurs de Marc Lévy et Guillaume Musso, et aux abrutis médiatiques, que D'Ormesson ou Nothomb ne méritent pas d'être appelés écrivain?

Bernard Tapie est l'homme peut-être le plus amoral de ce pays, et même de la planète entière, et le plus boursouflé d'ego, le plus suffisant.

"Les Valseuses" est un film malsain. On présente comme de braves types 2 ordures qui violent des femmes, agressent tout le monde et ne respectent rien. En quoi agresser sexuellement des femmes est révolutionnaire, anti-conformiste, et anti-bourgeois? Film fasciste.

Télérama est la meilleure revue TV. C'est dire le niveau.

Il serait temps qu'on remette Luchini à sa vraie place, celle de bouffon superficiellement cultivé, et qu'on cesse de le croire génial. Adoration béate d'une frange cultivée de la population pour ce personnage sympathique mais médiocre dont on se demande s'il a lu autre chose que Flaubert (écrivain surestimé, et terriblement ennuyeux), Céline, Baudelaire et Nietzsche (bon poète mais philosophe immature dont on doit dépasser la pensée à 14/15 ans).

Audiard, un autre de ces types dont on loue le génie des dialogues, ce qui est exaspérant. Léonard de Vinci, Mozart, Balzac, Einstein sont des génies. Qu'on mette sur le même plan n'importe quel homme ayant quelque talent est pénible, et signe de grande décadence, symptôme de la triste réalité du temps. La foule niveleuse a pris le pouvoir.

Coluche, le comique dont le génie consistait à se mettre une plume dans le cul et à restituer 2/3 idées simples, qui a néanmoins fait illusion et a permis l'émergence de tous ces êtres aussi vulgaires que lui, Bigard, Debbouze, ou Elmaheh dont l'abjection, comme la mystique, est au-delà des mots, car "ce qu'on ne peut dire, il faut le taire". Dans une société saine, on en contiendrait l'horrible influence, comme on empêcherait des animateurs comme Coe, Arthur, Hanouna, ou Sébastien d'abrutir et d'infantiliser les gens.

Ruquier, dont un des films préférés est "Danny the dog", s'est vu confier une émission sur le cinéma, auquel il n'entend rien. On ne prête qu'aux riches.

Ardisson, l'inoubliable inventeur de "Quand c'est trop, c'est Tropico" (lui qui avait l'ambition d'être écrivain, la pub lui était en effet apparemment plus accessible que "Les Illusions perdues", encore que ses illusions...) est un animateur plus cultivé que les autres, bien que tout aussi démago. Le parrain de son fils est Paulo Coelho. Heureusement qu'il aime l'histoire car avec le choix d'un tel parrain, on ne donne pas cher de ses goûts littéraires.

Nabe, c'est un hystérique sans fond. Il s'exalte sur des riens et n'est que répétition.

Baer, Beigbeder, Bedos, la clique des grands bourgeois qui se croient géniaux et usurpent la place de plus valeureux Des fils de, des publicistes dont les D'Arthez se gaussent. A lui seul, Beigbeder, avec son prix Renaudot, décrédibilise toute récompense littéraire pour des siècles et des siècles.

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11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 04:14

Darwin est supérieur pour moi à Marx, car il se nourrissait moins d'illusions et d'espoirs. Ainsi, sans croire en Dieu, il considérait la religion comme utile d'un point de vue évolutionniste, et pensait que la nature nous avait fournie l'antidote adaptatif au gain de la conscience réfléchie, variation riche de possibles mais accompagnée de conscience de la mort potentiellement nuisible à la survie. Il restait dans une position lucide.

Pour Marx, le besoin de religion provenait de l'insatisfaction, de l'aliénation, et cette fiction cesserait quand, les hommes parvenus à plus d'épanouissement en cette vie ci, les motifs donc le besoin à l'origine de la consolation disparaîtraient. Or, c'était nier que dans absolument toute société, il y a des rites s'apparentant au religieux, à un principe sacré, et que, même dans une société plus juste, les problèmes, la mort, la maladie, les accidents, la vieillesse, poseraient des difficultés réclamant une consolation transcendante.

Je ne pense pas que l'homme puisse se passer totalement de spiritualité car elle lui est naturelle, fournie par la nature pour le maintenir à flots, comme l'envisageait Darwin. Même si individuellement, on s'en détache, elle est comme un fonds commun permanent, et qui structure la psyché humaine. C'est le besoin de croire en quelque chose d'irrationnel, d'avoir la foi, l'impression ou le désir que, même si tout paraît absurde, la réalité ne peut se réduire à cela et qu'il ne serait pas supportable pour l'homme de vivre dans un monde qu'il jugerait, en son for intérieur, véritablement et totalement absurde, qu'il aurait alors le besoin de se duper, de s'évader par les drogues, le travail, le sexe, n'importe quelle addiction, plutôt que d'être confronté à cette réalité là.

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11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 03:51

Etant donné que 90% des hommes sont peu évolués, épousent tous les préjugés de leur temps en se croyant contestataires, je pense que l'issue, le saut qualitatif ne pourra s'effectuer que par une refonte du corps humain, par l'homme augmenté. Les hommes pensent mais n'ont pour la plupart pas accès à la pensée critique, réellement critique, susceptible de les isoler et de les mettre en danger. Or, cet exercice est nécessaire pour sortir de l'instinct grégaire, et malheureusement, on ne peut élever les hommes en les forçant. Cela a été tenté à de multiples reprises, mais cela a toujours échoué car la nature des hommes n'était pas prête. Ainsi, on voit quantité de légionnaires qui, sortant du cadre où ils sont censés se dépasser, se laissent aller, boivent, arrêtent le sport, se clochardisent. Ils sont incapables de se maintenir eux-mêmes. Ainsi sont les hommes, qui, non tenus par une force supérieure, choisissent la servitude volontaire par le bas.

Une dictature éclairée, servitude involontaire par le haut, est peut-être préférable à la démocratie, servitude volontaire par le bas. Mais, sitôt la pression vers la noblesse relâchée, les hommes reprennent leurs mauvaises habitudes et choisissent l'avilissement, l'abjection, la facilité, comme l'illustre parfaitement la société actuelle. Ainsi, cela ne sert pas à grand chose de stimuler les hommes vers de nobles idéaux. Seuls quelques réceptifs adhèrent, mais ils n'ont à la limite pas besoin de stimulation, car eux savent se maintenir eux-mêmes.

Seule une progression des interactions neuronales pourra faire évoluer l'homme vers une nouvelle société, ce que Teilhard appelait l'ère de l'Ultra humain.

Pour ceux, les Chrétiens par exemple, qui objectent qu'un des desseins des trans et post humanistes, repousser indéfiniment la mort, est choquant car c'est nier notre condition de mortel, ça me fait bien rire, d'abord parce que nous serons toujours mortels, à un moment ou l'autre il faudra mourir, ensuite parce que les plus véhéments sont les religieux qui jugent blasphématoire ce désir mais escamotent le problème de la mort en la parant des couleurs de la vie éternelle. Autant dire qu'ils n'y croient pas à la mort. Mais si nous pensons que nous ne vivons qu'une fois, comme je le crois, en quoi prolonger indéfiniment la durée de la vie serait-il acte impie? Cela risquerait de bouleverser des équilibres anciens et naturels mais quoi que nous fassions, nous sommes du monde et c'est toujours la nature qui agit à travers nous, et qui nous pousse à concrétiser le rêve qu'elle a mis en nous. Faire de l'homme un être artificiel, ce serait encore un acte naturel.

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11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 03:12

Fabrice Midal est à la mode. Je ne savais trop quoi en penser. Je n'étais pas d'accord sur la valorisation excessive des exercices de méditation. Je pense que le besoin de méditation est un symptôme de maladie sociale. Dans une communauté où les gens ont leur place, ils s'équilibrent naturellement, et n'ont pas besoin d'exercices méditatifs particuliers. Leur attention est accaparée par les nécessités et les interactions quotidiennes. Mais hier soir, sur une radio Chrétienne, je l'ai entendu louer Thérèse de Lisieux, en vanter la persévérance dans l'oraison.

Fabrice Midal, il mange à tous les rateliers cet homme là. Déjà manifestement épris du Dalaï lama, Océan de niaiserie béate, il déclare son admiration pour une psychotique qui est devenue folle à force de frustration sexuelle. Mais se réfugier dans un monastère plutôt qu'affronter la vie, que baiser et procréer, ça va à l'encontre des lois naturelles, le flux ne circule plus, et ça se paie au prix fort. Ses 4 soeurs sont entrées au Carmel. Pauvre père que le leur. 5 filles emmurées vivantes! Il en est devenu cinglé. Mais la mode actuelle, c'est de réhabiliter les mystiques en occultant leur psychose.

De même que je pense comme Sartre que Genêt était plus "saint" que Thérèse D'Avila, la vraie Sainteté pour moi n'est pas incarnée par Thérèse de Lisieux mais par Darwin. Lui a réellement affronté "La Nuit Obscure", n'a pas fui devant le réel, a modifié ses croyances en fonction de ce qu'il y découvrait, comme La Mettrie et tant d'autres, au risque de penser contre soi, contre son intérêt, contre ses certitudes, contre sa foi, mais il a préféré ce dur combat à la fuite dans l'imbécillité, heureuse ou malheureuse. tandis que les mystiques qui prétendent avoir affronté leurs peurs n'ont fait que s'enfoncer dans le mensonge de la superstition, de la fiction consolatrice, et n'ont affronté que des nuits obscures factices. C'est la raison pour laquelle de nombreux scientifiques trouvent la sérénité après avoir assimilés les faits. Malgré la dureté du réel, ils acceptent le situation, le donné, et aboutissent à une vraie sagesse, tandis que les mystiques ne parviennent jamais à une sérénité satisfaisante puisque toujours entachée de mensonges dont ils ne sont jamais complètement dupes.

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